L’OMS met en garde le Maroc

15 août 2020 - 07h20 - Maroc - Ecrit par : J.K

Le Maroc, jusqu’ici vu comme relativement épargné par la pandémie, présente depuis peu un tableau préoccupant. Plus de 1000 cas quotidiens et une vingtaine de morts, contre quelques dizaines en moyenne au début de la pandémie.

La situation préoccupe l’OMS. Son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, alerte : « Le Maroc devrait faire plus, notamment pour inverser la tendance haussière que nous observons actuellement ». Le ministère de la Santé , pourtant, a mis en place une série de mesures contraignantes : l’état d’urgence sanitaire, en vigueur depuis mi-mars est prolongé jusqu’au 10 septembre ; des tests rapides sont disponibles dans les dispensaires de quartier. Casablanca (ouest) et Tanger (nord), deux des villes marocaines les plus touchées, bénéficient depuis de deux nouvelles unités de soin pour les personnes contaminées.

Il faut ajouter la limitation des mouvements en provenance ou en direction de huit villes. Des quartiers abritant des foyers, notamment à Casablanca, la capitale économique, Tanger et Fès sont fermés. Désormais, une amende de 300 dirhams (27 euros) est instituée en cas de « non-respect de la distanciation sociale » et de non-port du masque. Les frontières restent fermées « jusqu’à nouvel ordre ». Un grand coup au secteur vital du tourisme.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Santé - Organisation Mondiale de la Santé (OMS) - Coronavirus au Maroc (Covid-19)

Ces articles devraient vous intéresser :

Lissage brésilien : alerte sanitaire en France, le Maroc également concerné

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a récemment émis une alerte concernant l’utilisation de produits de « lissage brésilien » contenant de l’acide glyoxylique, un ingrédient cosmétique...

Vacances au Maroc : des snacks de plage dangereux ?

Des organisations de protection des consommateurs appellent les autorités locales à renforcer les contrôles des snacks sur les plages en cette saison estivale afin d’éviter toute intoxication alimentaire.

Maroc : la pastèque dangereuse ? l’ONSSA répond

L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) apporte des clarifications suite à la controverse suscitée par les cas d’intoxication liés à la consommation de la pastèque rouge.

Maroc : appel au roi Mohammed VI

Face aux difficultés liées à l’accès d’eau potable, les habitants du douar Ghres Ali, situé dans la réfion de Taounate, appellent le roi Mohammed VI au secours.

Les infirmiers marocains en appellent au roi Mohammed VI

Les infirmiers et techniciens de santé ont adressé une lettre au roi Mohammed VI pour lui faire part des difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leurs fonctions et solliciter son intervention afin d’améliorer la qualité des services de santé...

Phosphate et cadmium : le Maroc répond aux accusations de M6

Les accusations selon lesquelles les engrais phosphatés marocains sont « naturellement très chargés en cadmium » s’avèrent fausses.

Le thon consommé par les Marocains dangereux pour la santé ?

Hanane Atarguine, députée du Parti de l’Authenticité et de la Modernité, interpelle le gouvernement marocain sur la présence de mercure dans les conserves de thon. S’appuyant sur des rapports internationaux d’organisations sanitaires, elle alerte sur...

Achraf Hakimi a consulté un psychologue

Le latéral droit marocain du Paris Saint-Germain, Achraf Hakimi, a confié avoir bénéficié d’une assistance psychologique il y a trois ans parce qu’il passait par des moments difficiles sur le plan personnel.

Tatouage au henné : attention danger

La fin du Ramadan et la période de l’Aïd, pour les jeunes filles, une période propice pour mettre du henné sur les mains. Si certaines mères acceptent que leurs filles appliquent le henné, d’autres préfèrent se passer de cette pratique pour préserver...

Maroc : le pain, dangereux pour la santé ?

L’Association marocaine de défense des droits du consommateur pointe du doigt la qualité des pains produits dans les boulangeries clandestines dans plusieurs quartiers et ruelles du royaume.