Les producteurs de tomates rondes au Maroc alertent sur une baisse significative de la production et une inflation des prix. Voici leur explication.
La décision du gouvernement d’interdire l’exportation du sucre aurait été influencée par la société marocaine Cosumar et non des suites d’une politique volontariste du gouvernement, affirme le quotidien Attajdid (proche du PJD).
La société qui appartient à la holding SNI, aurait poussé le gouvernement à adopter cette décision, qui ne viserait pas selon les informations obtenues par le journal , à subventionner le prix du sucre localement, mais à protéger le principal industriel du sucre au Maroc.
Selon la même source, des statistiques reprises sur le document de la prise de décision gouvernementale, laissent voir que l’État intervient en faveur de cette société pour payer la différence entre le prix subventionné et le prix réel du sucre, en déboursant pas moins de 2 milliards de dirhams par an. En 2010, 2,5 milliards de dirhams auraient ainsi été prélevées de la Caisse de compensation en faveur de Cosumar.
Le gouvernent Abbas El Fassi a adopté il y a peu deux mesures autour du sucre. La première vise à soumettre l’exportation du sucre à des autorisations préalables et la deuxième oblige les exportateurs à rembourser les montants de la subvention accordée au sucre, à la Caisse de compensation.
Pour rappel, le Maroc dispose aujourd’hui d’une réserve de 100.000 tonnes de sucre, soit l’équivalent d’à peine un mois de consommation.
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