Après le Maroc, c’est au tour du Nigeria d’accéder en demi-finale du Championnat du monde juniors dont les rencontres se déroulent actuellement en Hollande.
En effet, le Maroc qui participe pour la troisième fois à ce Championnat a atteint pour la première fois de son histoire une place dans ce carré d’or. Pourtant, au départ, on donnait peu de chances aux Lionceaux face aux ténors de la compétition. Mais c’était mal connaître les jeunes talents. Par leur détermination et leur savoir-faire, les nationaux ont contourné tous les obstacles que leur dressaient leurs adversaires.
Et leur succès sur les Italiens, après une excellente prestation, restera à jamais gravé dans les mémoires des Marocains. Le gain de la partie qui leur donne accès à une demi-finale n’est pas dû au hasard.C’est le fruit d’un travail de longue haleine entrepris par un technicien hors pair, Jamal Fathi, qui a démontré qu’un entraîneur national possédant les moyens adéquats est capable de réaliser des exploits.
Et celui réussi aux Pays-Bas en est un. Le Maroc en demi-finale, c’est la grande performance qui honore le football national. Pour cette rencontre tant attendue, les Lionceaux auront à en découdre avec les Nigérians qui ont barré la route aux jeunes des Pays-Bas. Comment sont-ils parvenus à ce stade de la compétition ? Après avoir ouvert le score, d’entrée de jeu, le Nigeria s’est fait rejoindre à la 46eminute. A 1-1 après la pause et en dépit des prolongations, les deux équipes n’arrivent pas à se départager. Il fallait recourir aux tirs au but pour désigner le vainqueur.
La victoire fut longue à se dessiner car aussi bien les Nigérians que les Hollandais ont manqué par deux fois leurs tirs. Et après deux séries équilibrées (9-9), ce sont finalement les Nigérians qui eurent le dernier mot et se qualifient ainsi pour la demi-finale 10 tirs au but à 9. Le Nigeria affrontera le Maroc à Kerkrade le mardi 28 juin à 18h30 (GMT). Quel beau match en perspective ! Le Maroc, qui jouera devant un public en grande partie acquis à sa cause, part favori.
Ali Hassouni - Le Matin