Delphi investit 400 millions de dirhams à Meknès et promet 3500 emplois

12 novembre 2015 - 17h00 - Economie - Ecrit par : Bladi.net

L’équipementier automobile américain Delphi vient d’annoncer la construction d’une nouvelle usine à Meknès, la quatrième au Maroc, pour un investissement de plus de 400 millions de dirhams.

Installée à l’Agropolis de Meknès, juste à proximité du japonais Yazaki, cette nouvelle usine sera dédiée à la production de câblages pour automobile, comme celles implantées à Tanger et à Kénitra.

Cet investissement verra le jour dès le début 2016 sur une superficie de 5 hectares, explique Delphi qui prévoit la création de 3.500 emplois, ce qui fera passer l’effectif du groupe à près de 10.000 personnes au Maroc.

Le groupe a implanté sa première usine à Tanger en 1999 sur une superficie de 72.000 km2 qui emploie aujourd’hui près de 4.500 ouvriers, avant d’implanter une nouvelle unité dans la même ville sur une superficie de 60.000 m2 pour confectionner du câblage pour différents constructeurs européens.

A Kénitra, Delphi dispose d’une autre usine installée sur près de 6 hectares et dans laquelle elle a investi plus de 300 millions de dirhams.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Investissement - Tanger - Meknès - Automobile - Kenitra - Delphi - Agropolis de Meknès

Aller plus loin

Yazaki lance une deuxième usine à Kénitra

Implantée depuis 2001 à Tanger Free Zone (TFZ), la filiale marocaine du groupe japonais Yazaki enregistre un développement remarquable. Fort de ce succès, Yazaki compte investir...

Maroc : le secteur automobile recrute en masse

Une quinzaine de conventions ont été signées récemment par l’Anapec pour la formation et l’insertion de jeunes diplômés et non-diplômés dans la vie active.

L’américain Delphi va créer 13.000 emplois au Maroc en 5 ans

Delphi va renforcer considérablement sa présence au Maroc. Le fabriquant américain d’équipements automobiles prévoit d’importants investissements dans les cinq prochaines années.

Ces articles devraient vous intéresser :

L’ONCF séduit les investisseurs et prépare l’avenir du rail au Maroc

Le plan d’expansion ferroviaire séduit les investisseurs qui sont prêts à financer les projets marocains. En témoigne la réussite par l’Office national des Chemins de fer (ONCF) d’une levée de fonds.

Les Marocains plébiscitent encore Dacia

Le Maroc a vendu 12 084 voitures neuves à fin janvier 2024, ce qui représente une hausse de 6,63 % par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données actualisées de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM).

Les fonctionnaires marocains abusent-ils de leurs avantages ?

L’association marocaine pour la protection des biens publics invite le ministère de l’Intérieur à mettre fin à l’utilisation à des fins personnelles des véhicules de l’État par les élus et fonctionnaires publics.

Maroc : la BMW d’un ministre fait polémique

Le ministre du Transport et de la logistique, Abdessamad Kayouh, a lancé un appel d’offres d’un montant d’environ 600 000 dirhams pour l’acquisition d’une nouvelle voiture de fonction.

Hakim Ziyech investit à Marrakech

Hakim Ziyech envisage de réaliser un investissement important au Maroc. L’international marocain prévoirait d’ouvrir un restaurant de luxe à Marrakech.

Les taxes locales au Maroc : ce que paie une entreprise

Lorsqu’une entreprise s’installe au Maroc, elle n’est pas uniquement soumise aux impôts classiques comme l’impôt sur les sociétés ou la TVA. Elle doit également s’acquitter de plusieurs taxes locales, souvent méconnues, mais qui font partie intégrante...

Cession de véhicules par les MRE : ce que dit la douane marocaine

La douane marocaine autorise les Marocains résidant à l’étranger (MRE) à introduire leurs véhicules au Maroc dans le cadre de l’admission temporaire (AT). Ce régime douanier permet d’importer un véhicule sans payer de droits de douane, sous certaines...

Vols chers, procédures lourdes : les raisons d’un désamour des MRE

Des groupes parlementaires critiquent le ministre de l’Investissement et de la Convergence des politiques publiques, Karim Zidane, à cause de ce qu’ils ont qualifié de participation « faible » des Marocains du monde aux investissements.