
Le Maroc choisit Starlink pour améliorer l’accès à Internet
Le Maroc veut miser sur Starlink, le service Internet par satellite d’Elon Musk, pour combler la fracture numérique. Un choix stratégique qui suscite autant d’enthousiasme que...
Alors que de nombreux pays africains ont déjà adopté le réseau satellitaire Starlink du milliardaire américain Elon Musk, conçu par SpaceX, et considéré comme une solution de contournement face aux insuffisances chroniques des réseaux terrestres, le Maroc hésite à franchir le pays.
En Afrique, le service Starlink est disponible dans des pays tels que le Nigeria, le Kenya, le Ghana, la République démocratique du Congo ou le Malawi, mais aussi Bénin au Mozambique, au Rwanda, au Botswana ou en Sierra Léone qui le considèrent comme un instrument de premier ordre pour améliorer les services publics essentiels : télé-enseignement, télémédecine, couverture numérique de l’administration locale. Des pays confrontés à des situations sécuritaires critiques, comme le Niger ou la Somalie, ont également autorisé ce service sur lequel ils misent pour desservir des zones sensibles ou isolées.
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Pour l’heure, le Maroc ne suit pas encore cette dynamique continentale. D’après un rapport, le royaume n’a toujours pas accordé d’autorisation à l’opérateur spatial et ne figure sur aucun calendrier public de lancement. Aucune déclaration publique de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) n’a été jusque-là faite dans ce sens. Selon Barlamane, plusieurs facteurs pourraient expliquer cette réserve marocaine. La publication estime que l’arrivée d’un acteur satellitaire étranger, non soumis aux obligations classiques imposées aux opérateurs locaux (notamment en matière de couverture du territoire, d’interconnexion, de fiscalité ou de contrôle du trafic), pourrait bouleverser les équilibres économiques du secteur.
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Autres facteurs : la « nature extra-terrestre du service, déployé sans infrastructure locale au sol, qui rend son encadrement juridique et technique plus complexe », ainsi que les implications stratégiques d’un tel accès direct à l’espace hertzien national par une entité étrangère, sans relais institutionnel local.
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