Le piratage des cartes bancaires refait l’actualité. Un avis de recherche international est lancé contre 3 Marocains soupçonnés d’être impliqué dans le trafic d’énormes sommes d’argent en utilisant des cartes de crédit piratées.
Ces présumés escrocs auraient détourné de l’argent en utilisant des cartes de crédit appartenant à des étrangers vivant en Arabie saoudite, Irlande, Allemagne, Portugal, Corée du Sud, France, Turquie, Finlande et Etats-Unis.
Des informations précises sur la manière de trafiquer les données contenues dans la bande magnétique des cartes de crédit ont été révélées grâce à un rapport réalisé par le centre des informations relevant des Forces Armées Royales.
Un seul nom a été avancé dans cette affaire, il s’agit de Hafid. S, qui réside en France, connu pour sa parfaite manipulation de l’outil informatique qu’il exploite pour arnaquer plusieurs sociétés.
Hafid se fait aider par des associés dans ses opérations d’arnaque, notamment des employés dans des sociétés commerciales et touristiques au Maroc.
Il coordonne avec un autre Marocain, qui, lui, porte la nationalité britannique, ainsi qu’un troisième suspect résident à Londres, Johans. B, qui était propriétaire d’une société de tourisme au Maroc. Ce sont ces trois suspects qui seraient derrière le trafic d’appareils du type TA48 qui permettent d’enregistrer des informations sur les puces d’environ 1.000 cartes de crédit et les transférer via satellite sur des ordinateurs portables du type CERICOM-EGO 1560. C’est le programme EXEBA-COMM 5,5 qui permet de transmettre les informations des cartes de crédit d’origine vers d’autres cartes vides.
Selon ce même rapport, la dernière opération de trafic a visé la banque française Société générale et la Banque Commerciale française.
Ces informations ont pu être enregistrées grâce au centre CMI à Casablanca, qui a affirmé avoir reçu plusieurs plaintes de la part de la société Mastercard concernant plusieurs opérations de détournement de comptes dans plusieurs agences bancaires au Maroc et à l’étranger à travers des cartes de crédit programmées.
Ce rapport relève également que le piratage des cartes bancaires a porté préjudice à plusieurs institutions bancaires marocaines.
Chifaa Nassir - Maroc Hebdo
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