Effet coronavirus :le Maroc opte pour des coupures budgétaires

6 avril 2020 - 14h30 - Maroc - Ecrit par : S.A

Face à la pandémie du coronavirus qui touche de plein fouet le Maroc, le Conseil de gouvernement se réunit, lundi 6 avril 2020 à Rabat, pour adopter des coupures budgétaires.

Le conseil de gouvernement entend adopter un projet de décret-loi, avec deux principaux objectifs, rapporte Aujourd’hui le Maroc. Le premier objectif est axé sur la suspension des engagements de dépenses ouverts au niveau du budget général de l’État, de celui des Établissements et entreprises publics (EEP) et des Comptes spéciaux du Trésor (CST). Le deuxième objectif concerne le déplafonnement des montants des emprunts extérieurs qui étaient fixés à 31 milliards de DH dans le cadre de la loi de Finances 2020.

En d’autres termes, il s’agit pour le gouvernement de suspendre tous les engagements de dépenses excepté les salaires des fonctionnaires, les dépenses liées à la santé et à la sécurité et les dépenses en rapport avec la gestion de la pandémie.

Cette mesure s’inscrit dans la droite ligne de la gestion des effets de la pandémie du coronavirus et ses conséquences sur les plans sanitaire, économique et financier.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Rabat - Budget - Conseil de gouvernement - Coronavirus au Maroc (Covid-19)

Aller plus loin

Effet Covid-19 : le Maroc sollicite un prêt auprès de la banque mondiale

Face aux effets néfastes de la crise sanitaire liée au coronavirus, le Maroc demande un "prêt rétroactif" de 400 millions de dollars à la banque mondiale.

Ces articles devraient vous intéresser :

Appel à l’intervention du roi Mohammed VI pour remanier le gouvernement

Sur la toile, les internautes marocains sollicitent l’intervention du roi Mohammed VI pour un remaniement urgent du gouvernement d’Aziz Akhannouch.

Maroc : une aide directe aux veuves

Le Conseil de gouvernement, présidé par le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, se réunira jeudi 6 avril pour examiner plusieurs projets de décrets, selon un communiqué du département du Chef du gouvernement publié lundi.

Le Maroc met fin à l’état d’urgence sanitaire

Le gouvernement marocain a décidé de mettre fin à l’état d’urgence sanitaire en vigueur depuis l’apparition des premiers cas de contamination au coronavirus.

Maroc : appel pressant des exportateurs de légumes

Les associations de producteurs et exportateurs de fruits et légumes appellent le gouvernement d’Aziz Akhannounch à autoriser la reprise des exportations.

Maroc : une bonne nouvelle pour les salariés ?

Le dialogue social entre le gouvernement, le patronat et les syndicats va se tenir en septembre. Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) va-t-il augmenter de 5 % dès le 1ᵉʳ septembre, conformément à l’accord signé le 30 avril 2022 ?

Bank Al-Maghrib va aider les banques en difficulté

Suite à l’adoption par le conseil de gouvernement d’un décret, Bank Al-Maghrib (BAM) est autorisée à accorder des liquidités d’urgence aux banques ayant des problèmes de liquidités et de solvabilité. Une mesure saluée par des analystes financiers...

Fonctionnaires marocains : une décennie de croissance salariale

Entre 2012 et 2022, le salaire moyen dans la fonction publique marocaine a connu une hausse de 15,1 %, selon le ministère de l’Économie et des finances.

Maroc : l’état d’urgence sanitaire sera-t-il à nouveau prorogé ?

Au menu du prochain Conseil de gouvernement qui se tiendra jeudi sous la présidence du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, plusieurs sujets seront abordés dont l’examen du projet de décret relatif à la prorogation de la durée de l’état d’urgence...

Maroc : plus de mariages, moins de divorces

Le Haut-commissariat au plan (HCP) vient de livrer les dernières tendances sur l’évolution démographique, le mariage, le divorce et le taux de procréation par rapport à 2020, année de la survenue de la crise sanitaire du Covid-19.

Maroc : pas de congé menstruel pour les femmes fonctionnaires

La proposition de loi visant à instaurer un congé menstruel, d’une durée ne dépassant pas deux jours par mois, en faveur des femmes fonctionnaires n’a pas reçu l’assentiment du gouvernement.