L’information a été révélée lundi par le journal Sud-Ouest qui annonçait qu’une épicerie tenue par un couple récemment converti avait placé une pancarte indiquant des horaires différents pour les hommes et les femmes pour éviter, disent-ils, la mixité. Devant l’ampleur de la polémique, le propriétaire du commerce invoque la méconnaissance de la loi.
« Cela s’adressait à un public averti, qui sait que notre pratique de la religion n’autorise pas la mixité. Ce n’est pas une obligation, chacun fait ce qu’il veut », a-t-il expliqué, affirmant que cela a été mis en place à la demande « des soeurs ».
Dans la journée, le préfet de Gironde a jugé cette pratique inacceptable et a demandé à la justice de se saisir du dossier. De son côté, le Maire de Bordeaux, Alain Juppé, a condamné « fermement un comportement en totale contradiction avec les règles républicaines d’égalité et de mixité ».