"Escobar du désert" : Latifa Raâfat fait des révélations sur son ex-mari

26 décembre 2023 - 20h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Suite à l’éclatement de l’affaire Lhaj Ahmed Benbrahim alias « Escobar du Désert », du nom du Malien incarcéré dans la prison d’El Jadida depuis 2019 et transféré il y a quelques jours à la prison d’Oukacha à Casablanca, la chanteuse marocaine Latifa Raâfat fait des révélations sur son ex-mari.

Dans un live Instagram, Latifa Raâfat se sent obligée d’évoquer son mariage avec Lhaj Ahmed Benbrahim en raison du harcèlement dont elle et sa fille se disent victimes sur les réseaux sociaux. À l’en croire, le Malien s’est présenté comme étant un homme d’affaires venu investir au Maroc lors de leur première rencontre. Seulement deux semaines plus tard, il aurait demandé sa main. Les deux tourtereaux se marient, mais ce mariage sera de courte durée : 4 mois et 10 jours. Le mode de vie d’Ahmed qu’elle qualifie de “fêtard” serait à l’origine de leur divorce. Elle a également démenti les informations selon lesquelles son ex-conjoint lui aurait offert une villa. La chanteuse marocaine assure l’avoir acquise en 2005 avant de faire la connaissance du Malien. Elle a par ailleurs assuré qu’elle ne l’a jamais soupçonné d’être le « cerveau d’un large réseau de trafic international de drogues ».

À lire : « Escobar du Désert » : des réponses peu convaincantes des accusés

Incarcéré à la prison d’El Jadida depuis 2019, Lhaj Ahmed Benbrahim a été récemment transféré à la prison d’Oukacha à Casablanca. Cet homme dont la mère est d’origine marocaine a entraîné dans sa chute 25 individus dont Said Naciri, président du Wydad de Casablanca, parlementaire du Parti authenticité et modernité (PAM), et par ailleurs président du Conseil préfectoral de Casablanca, le président de la région de l’Oriental, Abdenbi Bioui, membre du bureau politique du PAM et Belkassem Mir, ancien député du PAM à la première chambre. Accusés de trafic international de drogue, blanchiment de capitaux, spoliation de bien immobilier, mainmise sur des véhicules volés, faux et usage de faux, etc, ils ont été placés en détention provisoire.

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