
Tunnel Maroc-Espagne : pourquoi le pont a été écarté
La Société espagnole d’études pour la communication fixe à travers le détroit de Gibraltar (SECEGSA), en charge des études du tunnel Maroc-Espagne sous le détroit, explique...
Le ministre espagnol des Transports, Óscar Puente, a, lors d’une visite au Maroc en mars, renouvelé l’intérêt de l’Espagne pour le tunnel sous le détroit de Gibraltar, un projet « stratégique » qui sera à l’ordre du jour de la prochaine Réunion de haut niveau entre le Maroc et l’Espagne.
À cette occasion, Puente a fait part au ministre marocain des Transports, Mohammed Abdeljalil, et celui des Infrastructures et de l’Eau, Nizar Baraka, de l’intérêt des entreprises espagnoles à participer aux projets de développement du secteur des transports dans le royaume en général et au tunnel Maroc-Espagne sous le détroit en particulier.
Lors de cette rencontre, les deux parties ont souligné le caractère stratégique du projet de tunnel dont les études sont en cours, et convenu d’élaborer un plan de communication commun. Le prochain Comité mixte hispano-marocain, dont la date n’est pas encore connue, abordera la question et permettra d’avancer dans la définition du projet, fait savoir La Razón.
À lire : Tunnel sous le détroit : le Maroc et l’Espagne accélèrent sa réalisation
« Un coup de pouce sera donné aux études du projet, lancé par les deux pays il y a quarante ans, un projet stratégique pour l’Espagne et le Maroc mais aussi pour l’Europe et l’Afrique », avait déclaré Raquel Sánchez, la ministre des Transports, de la mobilité et de l’agenda urbain, lors du dernier Sommet Espagne-Maroc tenu à Rabat en 2023.
Selon les études préliminaires, le tunnel, long de 42 km, va permettre le transport de passagers et de marchandises avec des trains navettes pour véhicules et camions, ainsi que des trains conventionnels de voyageurs et de marchandises entre l’Europe et l’Afrique. L’objectif étant de faciliter la circulation des personnes et des biens entre les deux continents.
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