Un Marocain opéré avec succès à l’hôpital de Málaga
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L’Espagne a refusé d’accorder un visa de séjour à Ayoub, un garçon marocain de deux ans, atteint d’une maladie rare. Sa famille n’a d’autre choix que de demander une autorisation judiciaire, une procédure qui devrait durer trois bonnes années.
Malgré des rapports médicaux qui attestent de la gravité de la maladie d’Ayoub, les autorités espagnoles n’ont pas accordé le visa à Ayoub, ce garçon marocain de Nador atteint d’une maladie rare qui lui a déjà pris un rein, et lui cause des malformations au niveau des mains et du système digestif, rapporte La Opinión de Málaga.
« Il est né violet, le ventre gonflé et les médecins ont décidé de l’emmener d’urgence à Melilla pour l’opérer », raconte sa mère, Bouchra Harrachi, 39 ans, qui ajoute que la situation de son fils s’est ensuite aggravée, ce qui a nécessité son transfert à l’hôpital de la mère et de l’enfant de Malaga. « Au cours de ces deux années, il a subi une opération chirurgicale de la vessie et du côlon, et est en attente de subir une autre du système digestif et une greffe de rein. Mais avant, il doit faire un poids de dix kilos. », explique Bouchra, qui précise que son garçon a des difficultés d’alimentation en raison des lésions au niveau de son palais.
La mère d’Ayoub a décidé de s’installer temporairement à Malaga à cause du traitement de son fils. Selon le droit espagnol, elle est en droit d’obtenir un visa pour raison humanitaire. Mais l’Office de l’immigration de Malaga a rejeté sa demande, estimant que le visa accordé par le consulat espagnol à Nador concernait « une autre raison ». L’avocat Antonio Villena a déposé un recours en réexamen de la demande de visa, qui a été également rejeté. Pour l’avocat, cette décision est inexplicable. « L’affaire Ayoub répond à toutes les exigences requises par la réglementation pour l’obtention d’un visa pour raison humanitaire. Mieux, les rapports médicaux de l’hôpital de Melilla et des médecins de la maternité de Malaga attestent que sa vie est en danger s’il retourne au Maroc », développe-t-il.
Sans papiers et contrainte de rester en Espagne pour amener son fils en consultations hebdomadaires à Malaga, la mère d’Ayoub n’a d’autre choix que de saisir le juge administratif qui devrait pouvoir ordonner la délivrance du visa, mais cela prend du temps. « Le juge, bien sûr, serait d’accord, mais il faudra attendre trois ans », déplore Antonio Villena. En attendant, Bouchra et son fils sont pris en charge par l’Association du quartier de Lagunillas. En soutien à Ayoub, l’artiste Bogart a dessiné lundi un graffiti au siège de l’association.
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