En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi a renouvelé ce lundi 28 novembre, son engagement à mettre un terme au mariage des mineures.
Un Marocain vient d’être condamné à cinq ans de prison par la Cour de Séville pour avoir abusé d’une femme en profitant du fait qu’elle était ivre. La version des faits de la victime a été corroborée par un témoin aveugle et ne parlant pas bien l’espagnol.
Le Marocain, âgé de 34 ans, dont les initiales sont C.C., s’est retrouvé en compagnie de l’aveugle, un musicien de rue répondant aux initiales E.V, et de la victime, une citoyenne brésilienne dont les initiales sont M.M. et ce, le 10 décembre 2012 à 3h du matin.
Les trois ont sillonné les bars de la ville et ont consommé une grande quantité d’alcool avant de se rendre au logis du Marocain. Ce dernier, citoyen marocain, a essayé de déshabiller la femme pour avoir une relation avec elle, mais elle a refusé, indiquant à haute voix qu’elle ne voulait pas, selon Elmundo.es.
Voyant l’acharnement de l’accusé, la victime lui a donné une claque. Mais ce dernier aurait profité de son ébriété pour la déshabiller contre son gré et abuser d’elle sexuellement. Suite à cela, les trois ont dormi jusqu’au lendemain à midi.
Selon Elmundo.es : « La condamnation a été basée sur le témoignage de la victime, qui était « essentiellement uniforme lors de tout le processus », car « il n’est pas contre les règles de se rappeler l’expérience intense dans les détails malgré l’ivresse et précisément en raison de l’impact émotionnel qui a été causé ».
En parallèle, le témoignage du musicien de rue était décisif. Malgré sa cécité et son niveau en espagnol à l’époque, il a confirmé que la femme n’était aucunement d’accord pour avoir des rapports sexuels avec le Marocain. Il a également affirmé qu’il a entendu des bruits de vêtements qui se déchiraient et même des pleurs, ainsi que les propos de l’accusé qui voulait avoir une relation sexuelle forcée avec la femme.
L’accusation a pu, en outre, rapporter le témoignage d’un voisin qui s’était plaint du bruit et a déclaré avoir entendu des cris d’une femme qui disait « non, non », à répétition.
Les juges ont rejeté la version de l’accusé qui affirmait que la femme, en fait, avait essayé d’embrasser et de caresser les deux hommes, chose qui a été refusée par le musicien aveugle mais acceptée par lui. Cette version soutient la thèse que le rapport entre l’accusé et la victime était consensuel.
Par contre, cela n’a pas servi à grand-chose. Le Marocain écope de cinq ans de prison, contre 12 demandés par le ministère public, et ce, selon Elmundo.es : « parce que la violence utilisée lors des rapports n’a pas été retenue pour l’infraction de viol, car c’était seulement de la violence sexuelle ». Outre cela, le Marocain devra payer 6.000 euros en réparation du préjudice moral causé à la victime. Enfin, il devra pendant 10 ans se tenir à distance d’elle, et ne pas communiquer avec elle.
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