Le premier incident a eu lieu le 1ᵉʳ janvier, lorsqu’un groupe de détenus s’est battu à coups de poing et de pied dans la cour du centre. Plusieurs agents pénitentiaires ont dû intervenir pour maîtriser ces détenus, très agressifs, et ramener l’ordre. Après cet événement, la tension est montée entre les détenus algériens et marocains, ce qui a conduit à un deuxième incident, survenu le 10 janvier où une violente bagarre a éclaté entre deux détenus. Les agents ont encore demandé du renfort pour pouvoir maîtriser la situation, rapporte H50.
Selon la procédure habituelle, les détenus en cause devraient être placés en isolement provisoire pour garantir la sécurité du centre, du personnel et des autres détenus. Mais après échanges avec le directeur du centre, ce dernier a décidé de les laisser retourner dans leurs cellules. Quelques minutes plus tard, une nouvelle bagarre a été enregistrée entre les mêmes détenus, obligeant les agents à se mobiliser à nouveau pour limiter les dégâts. Cette fois-ci, l’isolement temporaire a été appliqué.
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La tension toujours vive entre détenus marocains et algériens a entraîné de violents affrontements le 14 janvier entre groupes rivaux. Les agents pénitentiaires ont encore demandé du renfort pour maîtriser la situation. Plusieurs détenus, identifiés comme des “meneurs”, sont placés en isolement à la suite de cet incident. Mais cela n’a pas suffi pour calmer les esprits, les détenus restant confiants que l’isolement temporaire finira par être levé. Seulement 24 heures après ces événements d’une extrême violence, les concernés ont été réintégrés.
Comme on pouvait s’y attendre, un autre incident impliquant les mêmes détenus sortis de l’isolement temporaire, a eu lieu le 16 janvier. Cette fois-ci, les détenus ont été plus agressifs, aussi bien envers leurs rivaux que les agents. Des isolements provisoires ont été encore ordonnés et ont été levés quelques jours plus tard. L’APFP salue le professionnalisme des agents pénitentiaire de ce centre, en dépit des conditions de travail difficiles. Elle demande aux responsables d’adopter des mesures fortes et définitives pour éviter ces genres d’incidents et permettre aux agents de bien faire leur travail.