Les militants, deux hommes et une femme du groupe "Pallasos Rebeldia" habillés en clowns, sont montés sur les clôtures métalliques, avant d’en descendre et de se déshabiller.
A travers leur numéro, les activistes veulent lancer un message symbolique pour la suppression de ce qu’ils appellent "le mur de la honte", où les migrants subsahariens sont victimes de la barbarie des autorités espagnoles, disent-ils.
L’Association marocaine des droits de l’Homme avait organisé il y a quelques semaines une marche vers les clôtures frontalières de Melilla, pour demander le retrait de ces barbelés et la fin de l’occupation de la ville marocaine sous souveraineté espagnole depuis plusieurs siècles.
Début février, les autorités marocaines avaient démantelé le tristement célèbre camp de la forêt baptisé Gourougou, dans la région de Nador, au nord du royaume, qui abritait plus de 1000 immigrants subsahariens clandestins.