Cette étude sera menée par de grands groupements internationaux à savoir Intecsea BV et la société d’ingénierie australienne Worley d’une part et la société allemande ILF Consulting Engineers et Doris Group d’autre part, rapporte Hespress, citant des sources de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM). L’équipe MetOcean de la société britannique RPS Group se chargera quant à elle de la collecte des données de ce mégaprojet, renseigne-t-on.
Selon les études détaillées du projet, le gazoduc Maroc-Nigeria passera en grande partie sous la mer. Il devrait traverser le territoire marocain, de Dakhla à la région d’Ouezzane, et être connecté au gazoduc Maghreb-Europe (GME), indique la même source, ajoutant qu’à terme, le projet devrait fournir 30 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an dont 18 milliards exportables vers l’Europe.
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Les enquêtes sur le terrain ont démarré ce mois-ci et vont se poursuivre jusqu’en septembre, pour ce qui concerne la section nord, précise la même source, soulignant que l’étude de la portion maritime entre Dakhla et Dakar est également en cours. En revanche, « les études portant sur les retombées environnementales et sociales prendront leur envol dans les prochaines semaines de septembre 2023 ».
Long d’environ 5 600 km, le gazoduc Nigeria-Maroc devrait partir du Nigeria et longer la côte ouest-africaine, passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie avant d’atteindre le Maroc. Il permettrait de desservir le Niger, le Burkina Faso et le Mali ainsi que l’Europe.