Les salariés marocains peuvent se frotter les mains. Des mesures fiscales qui leur sont favorables sont consignées dans le projet de loi de finances (PLF-2025).
Confrontés à une perte énorme d’emplois en raison des mesures de confinement liées à la pandémie de Covid-19, les États-Unis viennent d’annoncer le gel des cartes vertes et de nombreux visas de travail jusqu’en 2021.
Ces gels pourront toucher notamment le secteur des nouvelles technologies et ils vont durer une soixantaine de jours sans impacter les visas de travail temporaire, rapporte Le Parisien.
Selon un haut responsable de l’administration Trump, un nouveau décret signé lundi prolongera cette “pause” jusqu’au 31 décembre. Elle prendra en compte cette fois plusieurs types de visas de travail, dont le H-1B très utilisé dans le secteur des hautes technologies et octroyé chaque année à 85 000 personnes.
Pour le responsable, la plupart des visas J utilisés pour les étudiants-chercheurs, les visas L de transfert inter-compagnies servant pour certains contrats expatriés, les H-2B accordés chaque année à quelque 66 000 travailleurs peu qualifiés (avec une exception pour l’industrie alimentaire) et les H-4 qui permettent aux épouses des détenteurs d’autres visas de travailler sont concernés par cette décision.
À l’en croire, cette “pause” devrait freiner l’arrivée d’au moins 525 000 étrangers et réserver leurs emplois à des Américains : “la priorité du président, c’est de remettre les Américains au travail. Cela éliminera la compétition pour les Américains aux postes de débutants”.
Si cette décision réjouit plus d’un, Sundar Pichai, le patron de Google dont le groupe est l’un des grands bénéficiaires des visas H-1B, s’est déclaré “déçu” par cette annonce. Sur son compte Twitter, il a relevé que l’immigration a immensément contribué au succès économique de l’Amérique pour en faire un leader mondial dans les technologies.
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