De nationalité canadienne, six musulmans ont été interdits d’entrée sur le territoire américain au cours de ces dernières semaines. Interpellés pour statuer sur ces cas, leurs avocats ont de la peine à comprendre cette situation.
Diverses fortunes pour ces six musulmans canadiens. Leurs parcours ont certes des points communs mais ils ne se ressemblent pas.
L’imam Ally et Vali n’ont pas pu réaliser leur projet de voyage aux Etats-Unis. Le premier allait honorer de sa présence le mariage de la fille d’un ami alors que le second y allait pour faire quelques achats, en prévision de l’Aïd el-Adha. Le premier, d’origine guyanaise, après avoir été soumis à de nombreux interrogatoires avec les membres de sa famille, s’est vu opposer une fin de non-recevoir pour son entrée aux Etats-Unis. Son patronyme, qui ressemblait à celui d’un criminel, serait en cause. Quant au second, un Irakien d’origine, a tout simplement été bloqué en raison de ses précédents voyages non justifiés.
En plus de ces deux Imams, quatre autres ont été confrontés au même problème. Ils ont donc confié leurs cas aux avocats de Caruso Guberman Appleby, une firme torontoise spécialisée en Droit de l’Immigration
Pour l’un de ceux-ci, Joel Guberman, ce cas est une première en 40 ans de carrière. Il est plus encore surpris lorsqu’il constate que la Guyane et l’Irak ne figurent pas sur la liste des sept pays à majorité musulmane interdits de visite aux USA, selon le fameux décret du Président américain, Donald Trump.
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