Covid-19 : Forte baisse des inscriptions de nouveaux étudiants internationaux au Maroc

1er janvier 2021 - 06h00 - Maroc - Ecrit par : J.K

En raison de la crise sanitaire liée au coronavirus et des conditions sanitaires exceptionnelles, plusieurs pays ont décidé de suspendre une partie de leurs programmes de bourses et d’échanges d’étudiants. Ainsi, au Maroc, le département de l’Enseignement supérieur présage une forte chute du nombre de nouveaux étudiants étrangers.

Avec la dématérialisation et la simplification des procédures, en collaboration avec les universités et l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), le département était parvenu à améliorer l’effectif des nouvelles inscriptions passant de 3 400 en 2017-2018 à 5000 en 2019-2020. Cependant, l’Enseignement supérieur a enregistré quelque 1500 nouveaux inscrits cette année, à cause du manque d’hébergement, de la fermeture des cités universitaires due aux incertitudes relatives à la pandémie, rapporte L’Économiste.

Ainsi, «  avec les Affaires étrangères, nous avons opté pour l’enseignement à distance. Cette année, nous n’ouvrons que les filières assurant des formations 100% en distanciel… en attendant une reprise normale l’année prochaine  », a indiqué Anas Bennani, directeur de la Coopération et du Partenariat. Par ailleurs, les inscriptions retardées à cause du report des examens du baccalauréat par certains pays subsahariens, pourront démarrer dès le mois prochain et la première phase de mise à niveau en langue française pourrait se dérouler dans les pays d’origine, via les centres culturels français, a indiqué le ministère qui a lancé des programmes de bourses pour l’année universitaire 2021-2022.

Concernant la mobilité sortante, le département a suspendu des programmes d’échanges pour l’année 2020-2021, notamment avec le Sénégal, la Tunisie et la Jordanie, alors que d’autres ont été suspendus par les pays partenaires dont la Malaisie et l’Italie. D’autres pays dont la Chine, ont choisi de maintenir leur programme, mais à distance.

Quant aux établissements privés ou créés dans le cadre d’un partenariat avec l’État, ils parviennent à enregistrer près de 40% des effectifs. Mais avec la crise sanitaire de cette année, le secteur a enregistré une importante perte en nouveaux étudiants étrangers, constituant ainsi un coup très pénible pour de nombreuses écoles.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Etudiants - Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCA) - Université Mohammed V de Rabat - Université Al Akhawayn - Coronavirus au Maroc (Covid-19)

Aller plus loin

L’université Mohammed V de Rabat distinguée

L’université Mohammed V de Rabat (UM5) figure dans la liste des meilleures universités mondiales publiée ce mardi, par le cabinet britannique Quacquarelli Symonds, a indiqué...

Top-100 des universités africaines : l’enseignement supérieur marocain fait piètre figure

L’enseignement supérieur marocain se porte mal. C’est ce que fait savoir l’annuaire spécialisé Unirank, qui classe les universités marocaines parmi les moins brillantes du...

Maroc : 52 Yéménites ont obtenu leur doctorat cette année

52 étudiants yéménites ayant obtenu leur doctorat dans une dizaine universités marocaines, dans plusieurs spécialités, au titre de l’année universitaire 2019-2020 étaient à...

France : le coronavirus perturbe le stage en cardiologie d’un étudiant marocain

Le confinement imposé aux citoyens français afin de freiner la propagation du coronavirus, empêche Hicham Zarriki, infirmier diplômé d’État au Maroc d’effectuer son stage en...

Ces articles devraient vous intéresser :

Le Maroc prépare les aéroports de demain

Le Maroc prévoit de se doter d’un nouveau Schéma directeur aéroportuaire national à l’horizon 2045, le dernier élaboré en 2013 étant devenu obsolète.

Maroc : plus de mariages, moins de divorces

Le Haut-commissariat au plan (HCP) vient de livrer les dernières tendances sur l’évolution démographique, le mariage, le divorce et le taux de procréation par rapport à 2020, année de la survenue de la crise sanitaire du Covid-19.

Maroc : colère des gérants de salles de fêtes

Après l’impact de la pandémie de Covid-19 sur leurs activités, les propriétaires et gérants de salles de fêtes disent faire face aujourd’hui à une concurrence déloyale insupportable de certains individus proposant des salles informelles et des villas...