L’université marocaine ne veut plus être une "fabrique à chômeurs"
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En raison de la crise sanitaire liée au coronavirus et des conditions sanitaires exceptionnelles, plusieurs pays ont décidé de suspendre une partie de leurs programmes de bourses et d’échanges d’étudiants. Ainsi, au Maroc, le département de l’Enseignement supérieur présage une forte chute du nombre de nouveaux étudiants étrangers.
Avec la dématérialisation et la simplification des procédures, en collaboration avec les universités et l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), le département était parvenu à améliorer l’effectif des nouvelles inscriptions passant de 3 400 en 2017-2018 à 5000 en 2019-2020. Cependant, l’Enseignement supérieur a enregistré quelque 1500 nouveaux inscrits cette année, à cause du manque d’hébergement, de la fermeture des cités universitaires due aux incertitudes relatives à la pandémie, rapporte L’Économiste.
Ainsi, « avec les Affaires étrangères, nous avons opté pour l’enseignement à distance. Cette année, nous n’ouvrons que les filières assurant des formations 100% en distanciel… en attendant une reprise normale l’année prochaine », a indiqué Anas Bennani, directeur de la Coopération et du Partenariat. Par ailleurs, les inscriptions retardées à cause du report des examens du baccalauréat par certains pays subsahariens, pourront démarrer dès le mois prochain et la première phase de mise à niveau en langue française pourrait se dérouler dans les pays d’origine, via les centres culturels français, a indiqué le ministère qui a lancé des programmes de bourses pour l’année universitaire 2021-2022.
Concernant la mobilité sortante, le département a suspendu des programmes d’échanges pour l’année 2020-2021, notamment avec le Sénégal, la Tunisie et la Jordanie, alors que d’autres ont été suspendus par les pays partenaires dont la Malaisie et l’Italie. D’autres pays dont la Chine, ont choisi de maintenir leur programme, mais à distance.
Quant aux établissements privés ou créés dans le cadre d’un partenariat avec l’État, ils parviennent à enregistrer près de 40% des effectifs. Mais avec la crise sanitaire de cette année, le secteur a enregistré une importante perte en nouveaux étudiants étrangers, constituant ainsi un coup très pénible pour de nombreuses écoles.
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