Covid-19 oblige, la rentrée universitaire 2020/2021, a connu quelques modifications. Les étudiants marocains, habitués à un processus de rentrée " ordinaire ", sont confrontés à plusieurs difficultés, dont le retard de versement de leur bourse.
La grogne ne cesse de monter dans le rang des étudiants, habituellement payés à la mi-septembre, mais qui attendent toujours de percevoir les 1 900 dirhams que leur accorde l’Etat tous les trimestres et qui leur permettent de couvrir une petite partie de leurs dépenses. À cela s’ajoutent la fermeture continue des espaces résidentiels, ainsi que celle des cantines qui permettaient aux étudiants de moins dépenser, fait savoir Hespress.
L’année scolaire et universitaire, démarrée depuis deux mois, est compromise par plusieurs problèmes, notamment le débat sur l’enseignement en présentiel et à distance, liés aux fonds financiers nécessaires pour favoriser cette opération en pleine pandémie.
Le directeur du Bureau national du travail social et culturel de l’enseignement supérieur, chargé du décaissement des subventions, Nouredine Thami, a indiqué que la date du versement de la première partie de la bourse aux étudiants, a été fixée au 15 décembre prochain, remarquant " qu’aucun des établissements universitaires n’a déposé les notes des étudiants et les données, afin de déterminer les étudiants boursiers et ceux dont la bourse a expiré ".
A ce propos, bien des étudiants ont fait part de leurs difficultés à obtenir les documents administratifs nécessaires à la constitution de leurs dossiers, pour bénéficier de la bourse.
Aller plus loin
14 000 étudiants marocains en Ukraine sont confrontés à un réel dilemme. Ils doivent choisir entre passer un examen virtuel, dont le diplôme est non-homologué au Maroc, ou...
Les étudiants sont désormais fixés sur leur sort. La rentrée universitaire est annoncée pour la mi-octobre.
Au terme de la période de confinement hors des résidences universitaires privées, les étudiants exigent des compensations, mais l’administration des établissements s’y refuse...
L’enseignement supérieur marocain se porte mal. C’est ce que fait savoir l’annuaire spécialisé Unirank, qui classe les universités marocaines parmi les moins brillantes du...
Ces articles devraient vous intéresser :
