Sale temps pour les étudiants marocains en Ukraine (reportage)
Des parents désemparés et totalement inconsolables, comme ceux de Yassine, un jeune étudiant en première année de médecine, tué en Ukraine, voici à peine un mois.
14 000 étudiants marocains en Ukraine sont confrontés à un réel dilemme. Ils doivent choisir entre passer un examen virtuel, dont le diplôme est non-homologué au Maroc, ou l’expulsion au milieu des conditions sanitaires actuelles, sachant que la majorité sont sans abri et sans ressources financières.
Face à cette situation pénible, les étudiants en médecine, qui attendaient de passer leurs examens de fin d’études afin de rentrer au pays, ont lancé un appel au président ukrainien et au gouvernement marocain, afin d’intervenir auprès des universités du pays.
De l’avis de certains étudiants, qui se sentent victimes d’une vraie injustice, l’examen "krok", imposé par les établissements ukrainiens, n’a aucune valeur au Maroc et risque de réduire à néant leur parcours universitaire.
"Cette vidéo est faite pour le gouvernement ukrainien. La situation est très critique ici. Je ne peux passer mes examens dans de telles conditions. Je veux rejoindre ma famille", lancent les étudiants dans une vidéo adressée au président ukrainien, avant d’ajouter : "Je ne veux pas prendre le risque de perdre ma vie pour l’examen Krok. On désire avoir plus de visibilité et d’informations. On veut qu’il soit annulé ou qu’il soit effectué en ligne".
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