Alae Eddine, un exemple de l’intégration menacé d’expulsion à Cherbourg
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Les autorités françaises s’activent pour l’expulsion de Karim Mohamed-Aggad, frère de Foued, le troisième kamikaze de l’attaque terroriste qui avait touché la salle de spectacles du Bataclan le 13 novembre 2015, vers le Maroc.
Après la déchéance par la Première ministre Élisabeth Borne de sa nationalité française, Karim Mohamed-Aggada a été arrêté vendredi à son domicile à Wissembourg par les militaires de l’antenne de Dijon du GIGN dans le cadre d’une opération administrative. À 6h du matin, ceux-ci « ont fait exploser la porte d’entrée de la petite maison alsacienne située au 9 rue Neuve, adresse que Karim Mohamed-Aggad partage avec sa mère depuis qu’il y a été assigné à résidence à sa sortie de prison », rapporte DNA. « Depuis ma fenêtre, j’ai vu des hommes tout en noir avec des casques et des cagoules. Quand j’ai entendu les deux détonations à 6 h pile, j’ai tout de suite su chez qui c’était », raconte un habitant.
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Après son arrestation, l’homme de 33 ans, né à Wissembourg d’une mère marocaine et d’un père algérien, devrait être, dans prochains jours, expulsé vers le Maroc. « Le plus vite possible on l’espère », a réagi la préfète du Bas-Rhin Josiane Chevalier, rappelant que l’opération administrative « s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la radicalisation et de l’éloignement des personnes posant un danger à la sécurité de notre pays demandé par le ministre [de l’Intérieur] ». Connu de la justice française, Karim a été condamné à neuf ans de prison en 2016 pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, peine confirmée en appel l’année suivante. Il était parti avec son petit frère, Foued Mohamed-Aggad, pour un séjour en zone irako-syrienne situé entre décembre 2013 et avril 2014 afin de rejoindre l’État islamique (EI).
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Karim a été relâché à l’été 2022, mais il s’est par la suite attiré d’autres ennuis. Il enfreint les mesures de contrôle qui lui avaient été assignées. Il avait rapidement été à nouveau incarcéré pour six mois. Selon l’expert qui l’avait alors rencontré, le Wissembourgeois n’avait pas rompu avec le salafo-djihadisme.
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