Faysal Bank, première banque islamique au Maroc ?

13 juillet 2012 - 11h04 - Economie - Ecrit par : J.L

Faysal Bank serait la première filiale d’une banque islamique à s’installer au Maroc. L’établissement financier n’attend plus que l’approbation de la nouvelle loi bancaire marocaine, laquelle sera votée lors de la session parlementaire d’octobre 2012.

Les responsables de la banque basée au Pakistan, ont dores et déjà rencontré Idriss Azami Al Idrissi, ministre délégué chargé du budget, et le Wali de Banque du Maroc Abdellatif Jouahri, pour discuter de l’installation de Faysal Bank au Maroc.

Les banquiers se sont également entretenus avec le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane vendredi dernier, qui a promis d’œuvrer pour faire du Maroc un pôle prospère de la finance islamique.

Le projet de la nouvelle loi bancaire comprend tout un chapitre consacré à la finance islamique, devant renforcer la compétitivité de la finance marocaine en pleine crise.

Au Maroc, où 88% des habitants se disent fort intéressés par des produits de financement islamiques, les banques islamiques se sont ruées dès l’arrivée du gouvernement Benkirane au pouvoir.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Banques - Pakistan - Parti de la Justice et du Développement (PJD) - Abdelilah Benkirane - Idriss Azami Al Idrissi - Finance islamique

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : vers la légalisation de la cryptomonnaie ?

Actuellement interdit au Maroc, la Cryptomonnaie pourrait être autorisée et officialisée par un projet de loi qui attend d’être voté.

Maroc : panne générale du paiement par carte bancaire

Mercredi dans la soirée, les paiements par cartes bancaires marocaines sur internet ont connu d’importantes perturbations. Cette défaillance serait due à une panne informatique du Switch national.

Maroc : la fumée de la chicha empoisonne l’école

Touria Afif, membre du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD), a interpellé le ministre de l’Intérieur et celui de l’Éducation nationale sur la prolifération des cafés à chicha à proximité des écoles au Maroc et plus...

Chèques sans provision : une aministie bienvenue au Maroc

Au Maroc, le service centralisé des amendes pour défaut de provision sur chèques a enregistré en 2022 559 918 incidents de paiement, soit une augmentation de près de 12 %, comparativement à l’année précédente. C’est ce qui ressort d’un rapport sur la...

Maroc : les réformes des lois sur les libertés individuelles passent mal

Les réformes des lois sur les libertés individuelles initiées par le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi sont loin de faire l’unanimité. Après le parti de la justice et du développement (PJD), parti de l’opposition, c’est au tour du parti de la...

Séisme au Maroc : les banques versent 850 millions de dh, Akwa Group 600 millions

Le Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM) vient de faire un geste conséquent pour venir en aide aux victimes du récent séisme qui a frappé le pays. C’est également le cas pour Akwa Group.

Le dirham marocain prend de la valeur par rapport à l’euro

Le dirham s’est apprécié de 0,12% vis-à-vis de l’euro et s’est déprécié de 0,34% face au dollar américain entre le 01 et le 07 février 2024, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Jamaa Mouatassim démissionne du PJD, crise au sein de la formation islamiste

Le secrétaire général du Parti de la Justice et du développement (PJD), Jamaa Mouatassim, a démissionné vendredi du bureau du parti, après les rumeurs affirmant qu’il serait le conseiller politique d’Aziz Akhannouch, le chef du gouvernement.

Rappel à l’ordre du cabinet royal : quelle sera la réaction du PJD ?

Jusqu’à présent, le Parti Justice et développement (PJD), dirigé par Abdelilah Benkirane, s’est gardé de tout commentaire après la mise en garde du cabinet royal, mais il pourrait réagir dans les tout prochains jours.

La mise en garde d’Abdelilah Benkirane à Aziz Akhannouch

Abdelilah Benkirane, secrétaire général du parti de la justice et du développement (PJD) a poussé un coup de gueule contre le gouvernement d’Aziz Akhannouch. Il l’a par ailleurs mis en garde contre l’éventualité d’un déclenchement des manifestations...