Football : les grosses fortunes des agents et des intermédiaires

La majorité des agents et des intermédiaires des joueurs marocains de football travaillent au noir, engrangeant des fortunes, en évitant de déclarer leurs revenus et d’apposer leur nom dans les contrats.

Ces agents profitent du vide juridique, dans le football national, pour se faire de l’argent au cours des opérations de transfert. Ils évitent ainsi de déclarer leurs gains et leurs chiffres d’affaires aux services des impôts et ne s’acquittent même pas de la redevance annuelle d’assurance.

Contrairement à la Fédération internationale de Football association (FIFA), la Fédération royale marocaine de Football (FRMF) n’impose pas aux agents et aux intermédiaires de mentionner leur nom dans les contrats des joueurs. Cette faille cune leur permet d’échapper aux contrôles.

Alors que la majorité d’entre eux continuent de profiter d’une absence de réglementation claire et de transgresser les lois conventionnelles, certains agents et intermédiaires ont réussi à s’imposer sur la scène footballistique, en faisant preuve de sérieux et en travaillant, dans le cadre d’un statut juridique clair.

Cette anarchie a contraint l’instance footballistique nationale à mettre en place une nouvelle réglementation qui va permettre de mieux encadrer les activités des intermédiaires. Cette initiative aura l’avantage d’identifier les agents qui travaillent dans un cadre légal et de repérer les opportunistes qui échappent au système et ne déclarent jamais leurs revenus.