"La première semaine, c’était rigolo. Mais là, ça fait un mois. […] C’est dur psychologiquement, financièrement et ma famille s’inquiète, me sachant seul ici", confie au journal Le Dauphiné Denis Ferrero, joint au téléphone. Habitant de Saint-Chaffrey, il s’était rendu au Maroc pour trois semaines de vacances. Depuis la fermeture des frontières du royaume le 13 mars dernier, et le rapatriement qui tarde à s’organiser par le Quai d’Orsay, le Français se retrouve coincé à Marrakech.
"Il n’y a eu que trois vols pour rapatrier les Français coincés au Maroc. Nous sommes encore des centaines. Je me suis inscrit sur la liste du consulat via le site Ariane [site internet dépendant du ministère des Affaires étrangères, NDLR], mais pas de nouvelles", raconte Denis Ferrero.
"Quand le roi du Maroc a annoncé des mesures de confinement et la fermeture des frontières, j’ai essayé d’avancer mon départ -je devais repartir le 1er avril- mais il n’était pas possible d’avoir un vol, poursuit-il. Et je n’ai pas voulu aller poireauter à l’aéroport." Selon Denis Ferrero, la problématique du rapatriement s’explique également par la présence de nombreux Français possédant une résidence secondaire dans le royaume.
Certes, il assure que le confinement au Maroc se passe plutôt bien, mais ne désire qu’une seule chose : rentrer en France pour rejoindre sa famille.