Tout en félicitant les autorités pour les « progrès accomplis » dans la lutte contre le racisme et les discriminations, le Conseil de l’Europe note que ces dernières années, « le discours de haine prend de l’ampleur, surtout dans le milieu politique, ainsi que dans les médias audiovisuels et sur les réseaux sociaux ». Ces inquiétudes ont été notifiées dans un rapport en date du 28 juin dernier, mais qui n’a été publié que mercredi 22 septembre, rapporte SaphirNews.
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Des inquiétudes justifiées par les « actes de violence à l’encontre des Roms, des personnes issues de l’immigration non européenne comme les musulmans, les juifs, les subsahariens, les personnes LGBTI », indique la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI). En tenant compte des plaintes enregistrées, l’ECRI recommande dans son rapport au gouvernement de « lancer des enquêtes permettant de mesurer les tendances en matière de discriminations des différents groupes vulnérables sur la base de données anonymisées fondées sur le ressenti d’appartenance ».
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L’organe souligne que « la mise à l’abri des personnes migrantes en situation de vulnérabilité comporte de graves insuffisances » mises à nu durant la crise sanitaire. Le rapport souligne également les tracasseries et violences policières considérées comme des actes discriminatoires à l’égard des immigrés et des personnes issues des minorités.