La France reconnaît un dysfonctionnement après la convocation de plusieurs journalistes marocains

5 septembre 2018 - 17h30 - France - Ecrit par : Bladi.net

Suite à la convocation par un juge d’instruction français de plusieurs journalistes marocains en vue d’une mise en examen en France, la ministre française Nicole Belloubet a reconnu un « dysfonctionnement » et un « non-respect de la convention d’entraide pénale ».

Selon des sources citées par le site Atlasinfo, « la ministre française de la justice, Nicole Belloubet, et son homologue marocain Mohamed Aujjar, ont eu un entretien téléphonique mardi après-midi » lors duquel a été fait le constat « que les conventions entre les deux pays et les procédures n’ont été ni appliquées ni respectées ».

Dans ce type d’affaire, « le juge d’instruction devait transmettre les convocations au ministère français de la Justice, lequel les transmet à son homologue marocain. Et c’est ce dernier qui informe les convoqués via le parquet », fait remarquer le site.

Ces convocations font suite à une plainte pour « injure » déposée par l’ex-capitaine Mustapha Adib.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Droits et Justice - Presse - Mustapha Adib

Aller plus loin

Le Maroc en colère contre la justice française

Les relations entre le Maroc et la France sont à nouveau tendues avec la convocation lundi du magistrat français de liaison au Maroc pour s’expliquer sur les récentes...

La justice française annule la convocation de plusieurs journalistes marocains

On ne parlera pas de pressions politiques mais c’est tout comme. Les convocations de plusieurs journalistes marocains en vue d’une mise en examen le 8 octobre prochain par la...

Ces articles devraient vous intéresser :

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Maroc : les fraudeurs fiscaux bientôt devant la justice

Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Blanchiment d’argent : la justice marocaine frappe fort

Le Maroc a réalisé des avancées significatives dans sa lutte contre le blanchiment d’argent. C’est ce qui ressort du septième rapport annuel de la présidence du ministère public, publié le 6 mars 2024. Ce document officiel montre une évolution positive...

L’appel des chrétiens marocains

La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.

Prison : le Maroc explore les « jour-amendes »

L’introduction du système de jour-amende dans le cadre des peines alternatives pourrait devenir une réalité au Maroc. Une loi devrait être bientôt votée dans ce sens.

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.