France : un Marocain condamné à 15 ans de prison pour avoir tué un vieillard

2 avril 2014 - 13h27 - France - Ecrit par : Bladi.net

Un homme d’origine marocaine a été condamné hier par la cour d’assises du Lot-et-Garonne, dans le sud de la France, à 15 ans de prison pour avoir, en décembre 2011, tué sous les coups un homme de 85 ans. Abdelaziz Chentouf, 28 ans, a déjà un lourd passé judiciaire derrière lui.

Enfant des rues, il a quitté le Maroc à l’âge de 12 ans caché dans un bus. Il s’installe quelque temps en Espagne avant d’arriver en France. Très vite, il renoue avec ses vieux démons, lui, qui sniffait déjà la colle à l’âge de 6 ans au Maroc. Drogue, alcool, vol et violences le mènent à une condamnation à 7 ans de prison en 2004.

Puis vint l’agression en décembre 2011 d’André Arblade. "L’homme aspirant à vieillir tranquillement et qui a un jour a croisé la route d’Abdelaziz Chentouf", comme le décrit le journal Sud Ouest, a été victime d’une tentative de vol avec violences ayant entraîné la mort.

Chentouf s’est acharné sur le vieillard sans défense. Des coups de pieds au visage et au corps, des coups de poings. Cette agression sauvage a entraîné le placement de la victime dans un coma artificiel pendant 77 jours. Au moment de son interpellation, le condamné présentait un fort taux d’alcoolémie.

Récidiviste, l’homme a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle, moins que les 18 à 20 ans réclamés par le ministère public. A l’issue de sa détention, il sera interdit de territoire français et donc expulsé vers le Maroc.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Droits et Justice - Drogues - Prison

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : l’utilisation de WhatsApp interdite dans le secteur de la justice

Le procureur général du Maroc, Al-Hassan Al-Daki, a interdit aux fonctionnaires et huissiers de justice d’installer et d’utiliser les applications de messagerie instantanée, et principalement WhatsApp, sur leurs téléphones professionnels.

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

Maroc : les crimes financiers ont baissé de 47% en 2021

La lutte contre les crimes financiers et économiques au Maroc porte peu à peu ses fruits. En 2021, les affaires liées à ces délits ont fortement régressé de 47,30%, selon le rapport annuel de la présidence du parquet.

Réaction de la mère d’Achraf Hakimi après les accusations de viol

La mère du latéral droit marocain du PSG, Achraf Hakimi, a réagi aux accusations de viol portées par une femme de 24 ans contre son fils. Cette semaine, le joueur a été mis en examen par la justice.

Maroc : plus de droits pour les mères divorcées ?

Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...

Prison : le Maroc explore les « jour-amendes »

L’introduction du système de jour-amende dans le cadre des peines alternatives pourrait devenir une réalité au Maroc. Une loi devrait être bientôt votée dans ce sens.

Un agriculteur espagnol attaque la famille royale marocaine

Le Tribunal de l’Union européenne a entendu mardi les arguments de l’entreprise Eurosemillas, spécialisée dans la production de semences sélectionnées, qui demande l’annulation de la protection communautaire des obtentions végétales pour la variété...

Des ennuis judiciaires pour deux anciens ministres (15 milliards de DH en jeu)

L’Association marocaine de la protection des deniers publics vient de déposer une plainte devant la justice contre deux anciens ministres de la Jeunesse et des sports et d’autres responsables pour avoir dilapidé environ 15 milliards de dirhams.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.