Accusé d’agression sexuelle, French Montana conclut un accord à l’amiable

Le rappeur américain d’origine marocaine French Montana a conclu un accord à l’amiable avec une femme qui l’a accusé de l’avoir agressé à son domicile à Los Angeles, évitant ainsi le procès qui devait s’ouvrir le 14 mars prochain.

Selon des documents de la justice, les deux parties ont conclu un accord à l’amiable quelques jours avant le début du procès, rapporte The Blast. « Le tribunal et l’avocat se concertent sur l’affaire. L’avocat informe le tribunal que les parties sont parvenues à un accord », lit-on dans une nouvelle ordonnance du tribunal. French Montana devait auparavant comparaître devant le tribunal le 14 mars. Ce dernier avait demandé au rappeur de payer à la victime des dommages-intérêts pour « détresse émotionnelle extrême, anxiété, flashbacks et dépression ». Après cet accord à l’amiable, l’affaire sera classée.

La présumée victime est une femme se présentant sous le pseudonyme Jane Doe. Elle avait porté plainte pour coups et blessures, attouchements sexuels, abus de pouvoir, etc, contre le rappeur, son employé Mansour Bennouna et sa maison de disques, Coke Boy Records. Les faits remontent au 28 mars 2018. Jane a affirmé que French Montana l’a invitée au studio d’enregistrement sur La Brea Ave à Los Angeles, où il lui a offert des boissons et l’a ensuite invitée à revenir chez lui avec Bennouna. Arrivée au domicile de l’interprète de hot boy bling vers 6 heures du matin, elle dit avoir téléphoné à l’extérieur à son amie et être consciente de ses actes. Après elle est retourné à la cuisine. Les accusés lui ont dit de prendre une photo et peu de temps après, elle s’est évanouie et se souvient avoir été « frappée d’incapacité ».

Jane dit que plusieurs hommes sont entrés et sortis de la chambre. Elle se souvient que French Montana était l’un des hommes qui est entré dans la pièce et l’a agressé sexuellement. Elle ajoutera que qu’elle a « repris conscience » vers 13 h 30, qu’elle était confuse et qu’elle a commencé à « pleurer de façon hystérique parce qu’elle sentait qu’elle avait été droguée et violée ». Une fois sortie du domicile de l’interprète de Cold, la victime présumée s’est rendue dans un hôpital local, où elle a subi un test montrant des traces de sperme attestant qu’elle a été violée. Après quoi, elle a déposé une plainte contre les présumés violeurs.