
Driscolls veut produire des myrtilles à Dakhla
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Les fruits rouges marocains sont prisés sur le marché mondial. Cette tendance a entraîné l’intensification de la culture de fraise, de myrtilles, de framboise générant un chiffre d’affaires à l’exportation de près de 4 milliards de dirhams.
La filière des fruits marocains cartonne à cause de ses coûts très compétitifs sur les marchés asiatique et européen, rapporte La Vie Éco. À en croire l’hebdomadaire, cette performance s’explique par le fait que la consommation de fraise, de myrtilles et de framboise d’origine marocaine reste en constante hausse en Europe et le faible coût de la main d’œuvre mais bien formée dans le royaume. Outre ces deux éléments, il y a également les conditions climatiques et les sols favorables qui constituent d’autres atouts pour la filière.
« C’est une filière et un filon à exploiter », conseille La Vie Éco, rappelant que les standards de qualité de ces produits au Maroc sont élevés et respectés par la partie marocaine.
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Toutefois, nuance la publication, l’exigence liée à la norme est due aux marchés destinataires, qui imposent un cahier des charges à respecter, faute de quoi ils sont déclassés. « Les entreprises doivent disposer d’un certificat reconnu par les entités internationales pour pouvoir pénétrer les marchés étrangers. Ce certificat régit, entre autres, le côté social, l’unité industrielle et les conditions de travail », détaille le journal.
Concentrée dans trois régions du royaume, la culture des fruits rouges a généré un chiffre d’affaires de 3,8 milliards de dirhams portant les investissements de 1,1 milliard à 5,4 milliards de dirhams. La filière dispose de 18 unités de conditionnement et de surgélation, distribuées à raison de 33 % au Nord, 25 % au Gharb Saïs, 20 % au Souss Massa et 15 % au centre.
Lors des 3 dernières campagnes agricoles, la région de Rabat-Salé-Kénitra a emblavé 4 320 ha, soit 51,4 % des cultures, Souss-Massa en a cultivé 2 130 ha évalués à 25,4 % de la superficie totale et Tanger-Tétouan-Al Hoceima, 1 950 ha soit 23,2 %.
Les chiffres sont séduisants et la performance confirmée. Il s’agit d’une potentialité énorme à prendre en compte absolument dans la conception des axes de développement, soutient l’hebdomaire, conseillant la diversification des marchés à l’export, une meilleure organisation du marché local et la création de variétés locales. Cette filière représente un filon à exploiter à l’avenir.
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