Fuite des cerveaux : le mea-culpa de la France et l’accord win-win

21 mai 2019 - 14h00 - France - Ecrit par : K.B

600 à 800 ingénieurs IT fuient le Maroc chaque année pour intégrer le marché français du travail. Cet exode est motivé avant tout par la politique attractive de recrutement des talents : French Tech Visa.

La fuite des cerveaux marocains profite plus à la France qu’au Maroc. Cette migration massive des talents du numérique a fait l’objet d’un débat entre le ministre marocain de l’Industrie, l’Investissement, du Commerce et de l’Économie, Moulay Hafif ElAlamy et le Secrétaire d’État français au numérique, Cédric O.

« Aujourd’hui dans la Tech, les Français peuvent compter beaucoup sur les talents marocains, mais il faut que cela se fasse de façon win-win », a déclaré le ministre français à la presse marocaine.

L’objectif étant de signer un accord qui garantira aux jeunes talents marocains un programme de formation en France, afin qu’ils puissent retourner ensuite au Maroc et profiter au marché local de l’emploi. Le vice-président de l’APEBI espère que la France emboîtera le pas à la Belgique et commencera à financer la formation d’au moins un millier de jeunes par an.

Moulay Hafid ElAlamy s’est, quant à lui, engagé à « faire en sorte que notre jeunesse qui s’intéresse à l’innovation et au digital, soit accompagnée fortement, et qu’elle ait des possibilités et des options, y compris l’internationalisation des start-up ».

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