Le choc tant attendu entre le Paris Saint-Germain et le FC Lorient au Parc des Princes s’est soldé par un match nul sans but. Si l’absence de buts peut décevoir, certains joueurs ont tout de même su se démarquer. Le latéral droit marocain, Achraf...
Abderrazak Hamdallah entre plusieurs MRE ...
D’un côté, nous avons le gentil Abderrazak Hamdallah, qui a claqué la porte des "Lions de l’Atlas", prétextant une blessure. D’un autre se trouvent les méchants joueurs, Marocains résidant à l’étranger (MRE), qui seraient à l’origine de ce départ précipité d’un joueur qui a surtout du mal à s’intégrer au sein du groupe.
C’est, en résumé, ce qu’on a lu sur les réseaux sociaux, ces derniers jours. Nous avons le joueur, du très relevé championnat saoudien, qui a quitté la sélection, évoquant une douleur au dos et au bassin. Ceci n’est qu’un prétexte, selon plusieurs sources au sein de la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Pas de douleur au dos ni au bassin. Rien. Le joueur a même boycotté son rendez-vous avec le médecin de l’équipe nationale, Abderazzak El Hifti, sans doute, pour ne pas se justifier. Cela montre aussi le respect qu’il a pour les responsables de la Fédération.
Ce départ serait, en réalité, dû à une mésentente au sein des "Lions", notamment, avec les joueurs évoluant à l’étranger ou ceux nés en France, en Belgique, en Espagne et aux Pays-Bas. Sur les réseaux sociaux, on les qualifie de « MRE qui veulent imposer leur loi ». Ceux-ci formeraient ainsi un clan où il est très difficile pour les nouveaux venus de s’intégrer, d’autant plus que la langue parlée n’est pas l’arabe mais, très souvent, le français, le hollandais et, bien sûr, l’espagnol.
Abderrazak Hamdallah, donc, a également mal pris le fait qu’il n’ait pu tirer le penalty face à l’équipe de Gambie. Ce penalty, raté, justement, est à l’origine de plusieurs hashtags demandant le départ du "Français" Fayçal Fajr de l’équipe nationale et de certains MRE qui voudraient, dit-on, imposer leur loi au sein des "Lions de l’Atlas". Il a fallu donc que Fajr rate son penalty pour qu’on lui rappelle son statut de Marocain de l’étranger et non plus celui de joueur marocain, tout court.
D’autres affirment que le départ de l’ancien joueur de Safi serait dû à une altercation avec un autre MRE, Younès Belhanda, réputé très proche du sélectionneur, Hervé Renard. Il faudrait y ajouter le froid entre l’entraîneur et Hamdallah, qui a duré plusieurs mois, jusqu’à l’intervention des responsables de la FRMF. Le départ de ce joueur, de l’équipe nationale, est quasi-scénarisé et, peut-être même, prémédité.
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