L’intoxication par les plantes et les produits de pharmacopée traditionnelle prend des proportions alarmantes au Maroc. Le Centre antipoison du Maroc (CAPM) alerte sur ce problème de santé publique méconnu du grand public.
Le groupe parlementaire du Parti Justice et Développement a appelé mardi à mettre un terme au monopole exercé depuis 50 ans par la famille Sefrioui, sur les gisements de ghassoul (argile minéral) au Maroc.
Le député PJD Belaïd Aloullal, a défendu une exploitation raisonnée des 27.000 hectares de ghassoul situés dans la région de Boulmane. Le député estime qu’il serait plus avantageux pour l’économie marocaine, de charger une entreprise ou une agence sous tutelle de l’Etat, de l’exploitation de l’argile.
Le commerce de ghassoul échappe au contrôle de l’Etat depuis 1960, en raison de complicités et de cafouillages, une situation dont souffrent en premier lieu les habitants de la région de Boulmane, qui ne tirent aucun bénéfice de cette ressource naturelle.
En réponse, Aziz Rebbah, ministre de l’Equipement et du Transport, a promis de briser le monopole exercé par la famille Sefrioui. Des appels d’offres seront lancés en septembre prochain, afin d’ouvrir le marché à d’autres investisseurs. Les nouveaux concurrents des Sefrioui, devront se soumettre à des cahiers de charge très stricts, encadrant entièrement l’exploitation des gisements d’argile.
Le ghassoul, dont l’unique gisement au monde se trouve au Maroc, est une argile naturelle au pouvoir nettoyant, qui sert à la fabrication de nombreux produits cosmétiques.
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