Le CFCM essaye de "minorer la surface et l’influence de la Grande mosquée de Paris", explique le recteur de l’Institut musulman de la mosquée, Dalil Boubakeur, dans un communiqué.
La décision de Dalil Boubakeuer, lui-même nommé responsable du CFCM à sa création par Nicolas Sarkozy en 2003, est qualifiée de "brutale" par le CFCM. Mohammed Moussaoui s’est dit choqué et ne comprend pas la position de Dalil Boubakeur. Le Conseil français du culte musulman se prononcera le 19 juillet prochain sur cette décision.
Composé principalement de fédérations proches du Maroc et de l’Algérie, le CFCM qui peine à engager des réformes, pourrait imploser après le retrait de la Grande mosquée de Paris.
Vendredi dernier, Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et des Cultes, dénonçait "les divisions, les égoïsmes et la concurrence" qui règnent au sein du CFCM, instance censée représenter officiellement l’Islam en France.