Le chef du Hirak, Nasser Zefzafi, et le numéro deux, Najib Ahemjik, ont entamé le mouvement il y a 19 jours. Cinq autres détenus les ont suivis au cours des derniers jours rapporte l’AFP.
« Ils demandent leur libération, car ils sont convaincus de leur innocence », justifie Zefzafi père qui publie régulièrement des informations de suivi sur son compte Facebook.
Son fils Nasser, le visage du mouvement social, purge une peine de 20 ans de prison ferme notamment pour « complot visant à porter atteinte à la sécurité de l’Etat ». Les autres grévistes de la faim purgent depuis 2018 des peines allant de 15 à 20 ans d’emprisonnement dans trois établissements pénitentiaires du Royaume.
La plupart des militants qui ont été placés en détention ont déjà purgé leur peine ou ont été graciés. La dernière grâce a été accordée par le roi Mohammed VI à 24 prisonniers fin juillet, alors que 23 autres sont toujours en détention, selon l’association des familles des détenus du Hirak.