Jeudi, lors des débats relatifs à la loi sur la mémoire démocratique au Congrès, le chef du parti, Gabriel Rufián, a signé un amendement dans lequel il a demandé d’ajouter une disposition spécifique sur la « reconnaissance des responsabilités de l’État espagnol et la réparation des dommages résultant de l’utilisation d’armes chimiques dans le Rif ».
Dans le détail, le parti a exigé de l’Espagne de créer des unités contre le cancer dans le Rif en raison de ce qui s’est passé entre 1922 et 1927. Aussi, il demande que des actes de « réconciliation, de fraternité et de solidarité avec les victimes, leurs descendants et l’ensemble de la communauté rifaine soient organisés et tenus ».
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Au Maroc, il est demandé à l’Espagne de construire dans les provinces de Nador et d’Al Hoceima, des centres sanitaires spécialisés dans le traitement du cancer, ce qui contribuera à réduire les pourcentages élevés de maladies cancérigènes.
Aussi, l’ERC souhaite également que « d’éventuelles compensations économiques individuelles qui pourraient être réclamées pour les dommages causés » soient étudiées.
À noter que d’autres dispositions contenues dans cette ordonnance appellent à honorer la mémoire des Marocains disparus mais également à rendre justice au Maroc, afin que l’histoire ne s’efface pas.