Happy slapping marocain

23 avril 2008 - 23h49 - Maroc - Ecrit par : L.A

Phénomène nouveau au Maroc, trois jeunes ont filmé une scène de violence qu’ils ont perpétrée contre un autre jeune. Ils ont mis la vidéo en ligne sur le web en prenant le soin de masquer leur visage pour ne pas être reconnu. Les agresseurs se montrent comme des supporters du Raja et leur victime arborait les couleurs des FAR.

Peu de temps après la diffusion de cette vidéo, les services de police ont interpellé jeudi dernier les quatre auteurs de la vidéo qui a permis leur identification malgré tout. Les e-hooligans ont été déférés le lendemain devant le Procureur du Roi de Rabat et seront poursuivis en état de liberté, selon une source judiciaire.

Le Kénitra Athletic Club (KAC), section football, vient de dénoncer la vidéo et les actes de violence qu’on peut y voir. Cette pratique consistant à filmer (par caméra ou juste par téléphone portable) une agression avant de la diffuser sur Internet est connue au niveau mondial sous le nom « happy slapping » (traduction : donner joyeusement des baffes). Elle a fait de nombreuses victimes notamment aux USA et en France. On en parle désormais comme véritable phénomène de société contre lequel il faut bien sûr lutter efficacement.

Selon Wikipédia, le mouvement, puisqu’il s’agit bien de mouvement, serait apparu dans le sud de Londres, avant de se répandre à travers l’Europe et le nord des États-Unis. L’encyclopédie nous informe que « commentateurs politiques autant que médias allèguent que cette folie est inspirée de programmes télévisés tels que Jackass et Dirty Sanchez. D’autres préfèrent associer ce phénomène problématique à une ‘panique morale’ ».

Source : Le Reporter

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Faits divers - Education - Harcèlement sexuel - Civisme

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : cette violence qui interpelle

La parlementaire Nadia Bouzendoufa, du Parti de l’Authenticité et de la Modernité, interpelle Mohamed Saad Berrada, ministre de l’Éducation nationale sur sa stratégie visant à réviser la circulaire ministérielle n° 14/867 et à adopter des mesures...

Harcèlement de rue : ce fléau qui gâche vos vacances au Maroc

Alors qu’il se prépare à accueillir de grands événements sportifs comme la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2025) et le Mondial 2030, le Maroc devient apparemment un terreau fertile du harcèlement sexuel. De quoi ternir son image et mettre à mal son...

Des universitaires israéliens indésirables au Maroc

La participation annoncée de chercheurs israéliens au Forum mondial de sociologie prévu du 6 au 11 juillet 2025 à l’Université Mohammed V de Rabat, passe mal auprès de plusieurs organisations, dont la Campagne marocaine pour le boycott académique et...

Maroc : des notes trop gonflées dans les écoles privées ?

Au Maroc, le phénomène des « notes gonflées » continue de sévir dans des écoles privées. C’est du moins le constat fait suite à la fuite de certains relevés de note sur les réseaux sociaux après la publication des résultats du BAC 2024.

La chanteuse Mariem Hussein au cœur d’une nouvelle polémique

Des internautes marocains se sont indignés des propos de la chanteuse et actrice marocaine Mariem Hussein sur l’éducation sexuelle.

Maroc : une banque ADN pour traquer les criminels

Au Maroc, le ministère de la Justice travaille sur la création d’une banque de données génétiques (ADN) pouvant aider les forces de l’ordre à identifier et à traquer les personnes impliquées dans des affaires de viol, de harcèlement sexuel, d’attentat...

Le Maroc veut le retour des MRE

Le Maroc met les moyens pour faire revenir ses cerveaux. Une enveloppe budgétaire conséquente, et inédite, vient d’être spécifiquement allouée pour inciter les compétences marocaines expatriées à contribuer à l’effort national de recherche et...

Un Franco-Marocain nommé proviseur d’un lycée historique

Le lycée Banville, à Moulins, a un nouveau proviseur : Aymeric Hilali. Ce Franco-Marocain s’engage entre autres, à « ouvrir davantage » l’établissement par le biais d’intervenants extérieurs.