Le corps de Hasna Aït Boulahcen, cousine d’Abdelhamid Abaaoud, coordinateur présumé des attentants de Paris du 13 novembre dernier, n’a toujours pas été rapatrié au Maroc.
Vendredi dernier, la mère de Hasna avait rendez-vous avec les autorités consulaires du Maroc, mais ces dernières ont affirmé que le dossier avait été transmis à Rabat et que les autorités marocaines n’ont toujours répondu à la requête. « Nous sommes toujours dans l’attente d’une réponse. Le consul nous dit qu’il a transmis le dossier à Rabat. Nous sommes face à un mur », a déclaré l’avocat de la famille, Fabien Ndoumou au site Metronews.
Pour l’avocat, si la famille souhaite enterrer la dépouille de Hasna dans le pays d’origine de ses parents, c’est avant tout pour une question financière. « Au Maroc, le transfert et l’enterrement sont pris en charge. C’était une citoyenne marocaine, elle doit pouvoir y avoir une sépulture », précisant qu’un enterrement dans la ville de Saint-Denis coûterait au minimum 4000 euros et le Maroc n’est pas disposé à en assumer les frais.
Trois autres dépouilles sont actuellement à l’Institut médico-légal (IML) à Paris car pour l’instant il n’y a aucun accord sur les lieux d’inhumation. Il s’agit de ceux de Bilal Hadfi, Brahim Abdeslam et de Abdelhamid Abaaoud.