Un tribunal français rend justice à Hassan Bouhemou

25 novembre 2012 - 12h07 - France - Ecrit par : J.L

Le Tribunal de grande instance de Paris a donné raison à Hassan Bouhemou, patron de la SNI, en condamnant lundi dernier, Maghreb Confidentiel et son directeur de publication Maurice Botbol, pour diffamation publique envers Hassan Bouhemou.

Le 12 mai dernier, Maghreb Intelligence avait publié un article sur Bouhemou, dans lequel étaient repris des propos de Peter Barker-Homek, ex patron de Taqa, société émiratie implantée au Maroc.

Barker-Homek affirmait que le président de Taqa, Hamad Al-Suwaidi, lui avait demandé de "verser 5 millions dollars par an à Hassan Bouhemou, PDG de la SNI, pour financer un festival de musique, afin que Taqa obtiennent l’autorisation d’agrandir la centrale d’électricité de Jorf Lasfar".

Dans un communiqué publié peu après, Hassan Bouhemou expliquait ne jamais avoir été "l’animateur principal, ni animateur tout court, ni membre d’une quelconque structure de gestion du festival Mawazine, et par voie de conséquence, en aucun cas son intermédiaire de collecte ni son dépositaire de fond".

La 17ème chambre, spécialisée dans les délits de diffamation impliquant la presse, a donné raison au patron de la SNI, en condamnant à 1 euro symbolique de dommages et intérêts.

Hassan Bouhemou, aussi puissant que discret, est issu d’une famille très modeste. Son succès, il le doit surtout à sa détermination et à sa parfaite connaissance du monde des affaires. Engagé pour réorganiser les entreprises royales, Bouhemou est, dit-on, à l’origine de toutes les grandes décisions concernant la SNI depuis 2005.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Presse - Procès - Société nationale d’investissement - Hassan Bouhemou

Ces articles devraient vous intéresser :

Tollé après la caricature du roi Mohammed VI par Charlie Hebdo

Le Conseil National de la Presse (CNP) a fermement condamné ce qu’il qualifie d’«  acte criminel odieux » du journal français Charlie Hebdo, l’accusant de s’attaquer directement au Roi Mohammed VI.

Le Magazine Marianne censuré au Maroc

L’hebdomadaire français Marianne (numéro 1407) a été interdit de distribution au Maroc, en raison d’un dessin caricatural jugé offensant pour le prophète Mohammad.