Initiative de Farah Roslan, une jeune médecin de confession musulmane de cet hôpital, l’expérience n’a pas prospéré au début, confesse la créatrice, alors étudiante en médecine aux hôpitaux universitaires de Derby et au Burton NHS Trust.
A l’origine de ce refus, le contrôle des infections : "J’avais utilisé [le même foulard] toute la journée, ce qui n’était manifestement pas propre et idéal", a-t-elle avoué à BBC Radio Derby cité par Metro.
La même source rapporte que le Docteur Roslan s’est tournée vers la Malaisie, son pays d’origine, pour développer un autre concept afin de créer un design et de tester les tissus. Selon la jeune médecin, il fallait à cette étape trouver un compromis entre le "code vestimentaire dû à la foi" et la "passion" d’être au bloc opératoire.
A en croire la chirurgienne, Dr Gill Tierney, qui a encadré Dr Farah Roslan, la fondation hospitalière a été la première à introduire le foulard au Royaume-Uni. "Nous savons qu’il s’agit d’une question muette et silencieuse dans les salles d’opérations dans le pays et je ne pense pas qu’elle ait été officiellement abordée. Ça n’a pas coûté cher et j’espère que l’effet sera énorme", a-t-elle espéré.