Un citoyen britannique de 28 ans a été interpellé par la Guardia Civil, suite à une tentative de meurtre envers un Marocain à Santa Ponsa (Baléares).
Les violences faites aux hommes restent encore un sujet tabou, même si le phénomène existe et touche plus d’hommes qu’on ne le croit. En onze ans, 24.500 Marocains se sont plaints de violences conjugales auprès d’une association à Casablanca. Mais la peur du qu’en dira-t-on les empêche de dénoncer les auteures aux autorités.
La société est habituée aux violences faites aux femmes, traitées à tort ou à raison de sexe faible. Pourtant, à l’opposé, il y a aussi des hommes qui se font battre régulièrement par les femmes. D’ailleurs au Maroc, deux associations se battent pour que ces hommes, victimes de violences conjugales, trouvent le courage de se faire connaitre auprès des autorités. Pour ces associations, il est important que les droits des hommes violentés par leurs épouses soient reconnus. "Depuis la création de notre association en mai 2017, nous recevons des dizaines de plaintes quotidiennement", s’exclame Fouad El Hamzi, qui préside, à Meknès, l’Association pour la défense des hommes battus.
Abdelfattah Bahjaji, le dirigeant du Réseau marocain pour la défense des droits des hommes, déclare qu’il y a une augmentation des cas d’hommes battus par leurs femmes, signalés dans sa structure en une année, passant de 2.500 hommes en 2017 à 3.000 en 2018. Le sujet est encore tabou et les hommes n’osent pas l’aborder en famille, auprès de leurs amis, encore moins auprès des autorités. Difficile de croire qu’une femme présentée comme le "sexe faible" puisse tabasser, torturer, exercer une violence psychologique, morale sur son mari perçu comme le chef de maison. Pour cela, ils préfèrent souffrir en silence pour préserver leur "dignité" d’homme et se protéger des railleries de la société, rapporte Le360.
Fouad El Hamzi évoque des cas d’hommes venus se plaindre auprès de son association. Très remonté, il raconte des rites de sorcellerie imposés, des cas de pression économique, où une femme rackette son mari, mais aussi de chantage lié au sexe, et même des femmes qui imposent leurs amants à leurs maris légitimes. "Je suis très choqué par le machiavélisme de certaines femmes !", s’indigne-t-il.
Le défenseur des droits des hommes battus explique que la société a tendance à se focaliser sur les femmes et oublie souvent qu’elles peuvent être violentes et faire subir pire aux hommes. Cela rend plus difficile les choses pour les hommes battus et violentés, révèle la même source.
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