La pénurie de médecins persiste au Maroc. Par ailleurs, la réduction de la durée de formation en médecine suscite actuellement une vive protestation de la part des étudiants.
La direction régionale de la Santé de Tanger-Tétouan-Al Hoceima apporte un démenti face aux allégations selon lesquelles il y aurait eu un manquement au sujet de l’accueil et la prise en charge du cas suspect d’une personne présentant des symptômes du covid-19.
Dans une mise au point, la direction générale de la santé régionale a précisé que la personne en question s’est rendue, le vendredi 3 avril dernier, à l’hôpital Mohammed V de Tanger, où elle a été accueillie et examinée par le personnel médical dont un infirmier spécialisé, avant de bénéficier d’un ensemble d’examens biologiques et de mesures (pression artérielle, saturation en oxygène et perfusion intraveineuse de solutions vitales).
Selon les autorités sanitaires régionales, cette personne est restée sous une surveillance constante de ses fonctions vitales et a été soumise aux analyses du test de détection du covid-19. Le patient a également été maintenu sous surveillance, en attendant les résultats des analyses du laboratoire d’analyses, et ce conformément au protocole et aux mesures adoptées lors de la prise en charge des cas suspects.
Les responsables ont tenu à avertir les indélicats que de telles allégations pourraient entraver la prise en charge des cas de contamination au nouveau coronavirus, et décourager le personnel médical qui veille à la santé des patients de l’hôpital.
La direction régionale de la santé a promis par ailleurs qu’ "elle se réserve le droit de poursuivre en justice quiconque se permettrait d’émettre des doutes et de discréditer les efforts du personnel médical, infirmier et administratif, mobilisé 24 heures sur 24, pour traiter les patients testés positifs au covid-19".
Dans une vidéo récemment relayée par certains sites électroniques et sur les réseaux sociaux, une jeune fille a prétendu que son père a été victime de manquements, de négligences et d’indifférence de la part du personnel médical, et n’aurait reçu aucun soin à l’hôpital Mohammed V de Tanger.
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