La manifestation coïncidait avec le transfert des 80 premiers migrants de ce centre vers le « camp de la honte » situé dans l’ancienne caserne de Las Raices à La Laguna.
« Nous dénonçons la politique de fermeture des frontières menée par des pays comme le Maroc, qui font de nous des complices des mauvais traitements exercés contre les migrants », explique la plateforme dans son manifeste.
La plateforme dénonce aussi des pratiques inhumaines qui menacent la dignité des personnes et observées ces derniers mois à l’occasion des vols de rapatriement via des avions commerciaux vers le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal ».
La plateforme a également exprimé son inquiétude face à la montée du discours de haine contre les migrants, ce qui alimente le racisme et la xénophobie et encourage le rejet plutôt que l’acceptation. Elle a par ailleurs souligné le manque de ressources humanitaires et d’accueil des migrants, conduisant à l’augmentation des décès en mer, la faible assistance des services d’aide juridique et de traduction, ainsi que la surpopulation dans les centres d’accueil.