Les hommes proposaient de faux contrats de travail à des citoyens étrangers pour le compte d’entreprises qu’ils dirigeaient ou conseillaient, selon un communiqué de la police, cité par la presse espagnole. La même source précise que plusieurs d’entre eux avaient déjà un casier judiciaire chargé.
Le pot aux roses a été découvert en mars 2018 lorsque la police espagnole avait interpellé un ressortissant marocain en possession d’un faux contrat de travail, qui lui aurait permis d’obtenir un permis de séjour et un travail légal en Espagne, par le biais de la sous-délégation du gouvernement de Las Palmas.
Interpellé, le mis en cause avait expliqué l’avoir obtenu, après avoir payé une somme d’argent à un consultant.
Les investigations ont permis d’interpeller sept travailleurs de nationalité marocaine qui ne s’étaient jamais rendus sur leur lieu de travail. Par ailleurs, une trentaine de faux contrats ont été également identifiés ainsi que des entreprises complices.