Immobilier à Casablanca : qu’en est-il des prix et des transactions ?

27 mai 2020 - 20h30 - Economie - Ecrit par : Bladi.net

Le moment est-il bien choisi pour effectuer des investissements dans le secteur immobilier à Casablanca ? Il s’agit là d’une question qui peut se poser, surtout avec la crise du coronavirus qui est loin d’être maîtrisée.

L’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) élaboré par Bank Al-Maghrib, en collaboration avec l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), apporte davantage d’éclaircissements.

Dans la capitale économique, l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) du premier trimestre 2020 fait part d’une légère baisse de −0,5 % sur les prix des appartements, alors que les transactions ont chuté de −31,9 %.

On note également une diminution de −3,3 % sur les prix des terrains urbains, tandis que les transactions enregistrent une baisse de −20,1 %. En ce qui concerne les prix des locaux commerciaux, une baisse de −5,3 % est observée, de même qu’au niveau des transactions qui indiquent −17,3 %.

Concernant le segment lié aux bureaux, une hausse des prix de l’ordre de 21,4 % est relevée tandis que les transactions enregistrent une dégringolade de −42,4 %. Du côté des maisons, il est observé une hausse des prix de 8,1 % alors que les transactions se sont effondrées de −47,6 %.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Immobilier - Casablanca - Bank Al-Maghrib (BAM)

Aller plus loin

Immobilier au Maroc : l’état d’urgence paralyse un secteur déjà en crise

La crise du covid-19 a décimé le secteur de l’immobilier au Maroc. Tous les chantiers sont aujourd’hui complètement à l’arrêt.

Immobilier au Maroc : les investissements se poursuivent malgré le confinement

La crise de la pandémie du covid-19 ne fait pas pour autant changer de décision pour l’investissement immobilier. Une enquête, menée par le réseau immobilier international...

Ces articles devraient vous intéresser :

Le Maroc va légaliser la cryptomonnaie

Après sept ans d’interdiction totale, le Maroc s’apprête à faire volte-face et à légaliser l’utilisation des cryptomonnaies. C’est Bank Al Maghrib (BAM) qui pilote ce changement de cap. Un projet de loi, actuellement en cours d’adoption, permettra...

Le dirham marocain prend de la valeur par rapport à l’euro

Le dirham marocain s’est apprécié de 0,46 % vis-à-vis de l’euro et s’est déprécié de 0,19 % face au dollar américain entre le 08 et le 14 février 2024, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Le dirham marocain augmente face à l’euro

Le dirham marocain s’est apprécié de 0,6% vis-à-vis de l’euro et de 0,5% face au dollar américain durant la semaine du 2 au 7 mai, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Le dirham marocain chute face à l’euro

Le dirham marocain s’est apprécié de 0,23% vis-à-vis du dollar américain et s’est déprécié de 0,58% face à l’euro durant la période du 12 au 18 septembre 2024, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Immobilier au Maroc : les derniers chiffres

Le marché immobilier au Maroc a connu un regain d’activité significatif au quatrième trimestre 2024, après une période plus terne. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. L’indice des prix des actifs immobiliers a grimpé de 1,1 %, porté par la bonne...

L’impôt frappe aussi les loyers gratuits : une réalité que les MRE ignorent souvent

C’est une situation fréquente chez les Marocains résidant à l’étranger : un appartement ou une maison laissée à la disposition d’un frère, d’un cousin ou d’un ami, sans contrepartie financière. Une démarche familiale, spontanée, que beaucoup pensent...

Les propriétaires marocains plus lourdement taxés en Espagne

La Commission européenne examine une plainte déposée le 19 mars contre l’Espagne, accusée de discrimination fiscale envers les propriétaires étrangers louant des biens immobiliers. Les Marocains (non résidents) détenant des biens immobiliers en Espagne...

Immobilier au Maroc : un document administratif paralyse les ventes, les MRE touchés

Le marché immobilier marocain est en état de choc en cette période estivale marquant le retour des Marocains résidant à l’étranger (MRE) au Maroc en raison du blocage du quitus fiscal.