Au Maroc, les MRE investissent dans l’immobilier
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L’apport considérable des Marocains résidant à l’étranger (MRE) devrait contribuer à booster le marché de l’immobilier au Maroc au troisième trimestre 2023.
Selon Amine Mernissi, auteur du guide « Répons’IMMO », « les chiffres de l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) du deuxième trimestre ne reflètent pas la contribution des MRE dans le secteur de l’immobilier. Afin de se prononcer sur les perspectives d’évolution, nous devons attendre la publication des chiffres du T3-2023 qui prendra en compte la part des MRE ».
Dans un entretien à la MAP, l’expert explique que « l’année 2023 a connu des effets d’annonces qui ne porteront leurs fruits qu’à partir de 2024, notamment le programme d’aide directe initié par le gouvernement au profit des primo-acquéreurs », ajoutant que le marché de l’immobilier devrait rester stable jusqu’à la fin de l’année, étant donné que les aides directes attendues ne seront disponibles qu’en 2024.
À lire : Les MRE, une solution à la crise de l’immobilier marocain ?
Pour Amine Mernissi, l’IPAI affiche une tendance à la baisse en matière de transactions tandis qu’une variabilité est notée en ce qui concerne les prix. Par ville, Rabat et Marrakech présentent des chiffres positifs en termes de transactions au deuxième trimestre, contrairement à Casablanca et Tanger où la tendance n’est pas reluisante, détaille-t-il.
« Nous pouvons en déduire que la demande est présente sur Rabat et Marrakech, cette dernière est reflétée à travers les chiffres. Pour Marrakech, il y a un effet de rattrapage suite aux baisses successives enregistrées sur plusieurs trimestres », renchérit-il, soulignant que Rabat attire davantage d’investisseurs immobiliers que les autres villes.
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