Inde : un sikh et son fils sauvent environ 100 musulmans d’un massacre
Alors que la violence communautaire était imminente au quartier à dominance hindoue de Gokalpuri, dans le Nord-Est de Delhi, Mohinder Singh et son fils, Inderjit, ont volé au...
L’Inde pousse loin la discrimination à l’égard des musulmans. Le parlement indien vient de voter une loi qui catégorise les musulmans comme des citoyens de seconde zone.
Ils l’appellent réforme de la loi sur la nationalité. Le Citizenship Amendment Bill vient d’amender une loi de 1955 qui régularise la situation des réfugiés hindous, sikhs, chrétiens, jains, bouddhistes, parsis, arrivés avant 2014 et ayant fui, "pour des raisons religieuses", l’Afghanistan, le Pakistan ou le Bangladesh. Seuls les résidents musulmans sont exclus du dispositif.
La réforme a pour objectif de légaliser le statut des Hindous venus de l’extérieur, tout en écartant les musulmans. Elle accompagne la volonté du Premier ministre Narendra Modi et des nationalistes hindous au pouvoir d’imposer l’idéologie de "l’hindutva", c’est-à-dire une nation pour les Hindous.
Depuis l’adoption de ce texte, des mouvements de protestation se déroulent dans le nord-est du pays. Le bilan, pour le moment, fait état de deux morts.
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