Il s’agit de deux femmes, du médecin propriétaire de la clinique privée dans laquelle la victime a été transférée après les complications liées à l’avortement traditionnel, et d’une autre personne. Ils risquent de lourdes peines pour leur implication à divers degrés dans ce drame, indique la Direction générale de la sureté nationale (DSGN) dans un communiqué.
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Selon la même source, les investigations ont montré que l’avortement traditionnel a eu lieu samedi dernier, à l’intérieur d’une maison de la ville d’Inezgane, à la demande de l’un des suspects. La victime a ensuite été transportée dans la clinique privée du médecin arrêté, qui a essayé de la soigner sans parvenir à arrêter l’hémorragie. La jeune femme sera transportée à l’hôpital dans un état critique, mais elle décèdera immédiatement après son arrivée.
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Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de son décès et identifier toutes les personnes impliquées. Les trois suspects ont été placés en garde à vue, et le médecin fait l’objet d’une enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent.