La jeune fille est décédée mercredi dernier dans le village de Boumia, dans le centre du royaume, des suites d’une hémorragie causée par un avortement clandestin pratiqué par une infirmière de l’hôpital de Midelt et un technicien de santé de l’hôpital d’Azrou dans la maison de son petit ami âgé de 25 ans, fait savoir le quotidien Al Akhbar.
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Dans une déclaration, le collectif Printemps de la dignité, regroupant vingt-cinq associations féministes, a déploré mardi le décès de la mineure et appelé à une réforme juridique pour dépénaliser l’avortement afin d’empêcher les femmes et les filles à recourir à des avortements clandestins à risque « quelles que soient les circonstances dans lesquelles la grossesse s’est produite ».
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Le collectif exige un « changement radical et complet du droit pénal conformément à la constitution et aux conventions internationales » et que l’avortement soit uniquement autorisé si la grossesse « présente un danger pour la santé physique, psychologique, mentale ou sociale » de la mère. Il appelle aussi à l’élaboration d’un « plan pour prévenir les grossesses non désirées et permettre aux filles et aux femmes d’avoir une éducation sexuelle ».