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Interruption volontaire de grossesse : Un débat avorté !
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Les services de la police de Meknès ont démantelé un réseau actif dans le trafic de médicaments de contrebande et d’avortement clandestin. À la tête de cette bande criminelle, un médecin.
Selon le quotidien Assabah, c’est un grand coup de filet que vient de réussir la brigade de la police judiciaire de Meknès, en procédant au démantèlement de ce vaste réseau spécialisé dans l’avortement clandestin. En plus des membres de ce réseau parmi lesquels figure un médecin, la police a également arrêté deux Subsahariens, ainsi qu’une femme qui a eu recours à l’avortement clandestin via ce réseau. Le médecin chef est celui qui se chargeait des avortements au mépris de tout cadre réglementaire et légal.
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Le quotidien souligne que le mode opératoire de ce réseau consiste à identifier des femmes enceintes qui souhaitent se faire avorter. Ils les placent dans une clinique privée de la ville de Meknès où des médicaments de contrebande ainsi que des injections leur sont administrées afin de déclencher l’avortement. C’est ainsi que jeudi dernier, juste après avoir fait avorter une jeune femme, le médecin, ainsi que ses complices, ont été arrêtés avec plus de 1000 comprimés de médicaments de contrebande utilisés dans les avortements.
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Au total, huit personnes ont été interpellées et sept ont été placées en détention provisoire en attendant la fin de l’enquête ouverte pour déterminer toutes les ramifications de ce réseau. La huitième personne est une femme qui venait de se faire avorter. Elle est suivie dans un centre de santé. Les accusés risquent des peines de prison allant de 1 à 5 ans, et plus si la justice décide de les poursuivre pour avortement multiple.
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