L’enquête menée par les services de sécurité a permis de dévoiler la présence d’un réseau constitué de l’étudiant en question et d’un délégué médical, tous les deux impliqués dans des avortements clandestins à travers des procédés frauduleux et l’importation de substances pharmaceutiques interdites.
Selon Al Massae, les deux individus procédaient par l’introduction de substances pharmaceutiques bannies du circuit commercial par les autorités sanitaires, dans l’appareil génital de la femme, provoquant ainsi une fausse couche. Cette opération, qui se déroulait dans un appartement situé à Gueliz, se pratiquait sur des jeunes femmes célibataires moyennant, bien sûr, une somme d’argent.
La chambre criminelle près du tribunal de première instance a décidé de reporter l’audience des prévenus au 10 mai prochain, en attendant la fin de l’enquête qui pourrait voir l’implication d’autres personnes.